C’est l’ambition affichée dans le nouveau plan quinquennal pour l’aménagement des espaces le long des fleuves Huangpu et Zuzhou Creek. Sur plusieurs dizaines de kilomètres, de grands parcs et des ceintures vertes seront créés. Les espaces publics et promenades existantes seront améliorés. Pudong, Huangpu, le site de l’exposition universelle de 2010, … différents secteurs urbains sont concernés. Dans le centre de Shanghai, sur l’ancien site de l’exposition universelle, un parc culturel et récréatif est programmé au bord du Huangpu. Un nouveau musée sous-marin vient ainsi d’y être annoncé. Il a été conçu pour devenir un bâtiment iconique tout en préservant le patrimoine industriel et portuaire de cet ancien chantier naval.

Le ministère des transports a rendu public son plan pour la régénération urbaine du port de La Valette. L’objectif est de rationaliser les activités portuaires et d’optimiser à la fois leur efficience économique et l’impact sur les ressources naturelles ou patrimoniales. Une nouvelle stratégie foncière permettra de limiter à 50% les terrains utilisés par le port. L’activité passagers sera confortée avec notamment la possibilité d’accueillir des navires de croisière plus grands. Le waterfront et le secteur historique seront redynamisés et de nouvelles promenades seront créées.

Alors que les projecteurs sont braqués sur les solutions permettant de réduire les émissions de carbone, certaines expérimentations se font autour de la capture de cette molécule si problématique. Différents projets pilotes, dont le projet « Aramis » à Rotterdam (Pays-Bas), sont développés par TotalEnergies et Shell. L’idée est de capturer le carbone dans l’atmosphère, de le liquéfier et de réutiliser les infrastructures existantes (pipelines, notamment) afin de le stocker. Une autre possibilité, développée par un consortium basé en Corée du Sud et menée par Mitsubishi, consiste à adapter les navires de vrac liquide afin qu’ils transportent le CO² capturé dans des zones de stockage plus éloignées. Dans tous les cas, il semble que la ville portuaire, avec ses infrastructures adaptées, soit indispensable à cette possible solution « miracle » et développe de véritables filières «carbone».

En septembre, les villes portuaires du monde entier mettent leur culture maritime et leur proximité avec l’eau à l’honneur. Ce mois-ci, les Londoniens (Royaume-Uni) pourront assister au festival culturel Totally Thames qui se déroulera le long de la Tamise sur près de 70 km. À Rotterdam (Pays-Bas), la 44e édition des Journées portuaires mondiales a eu lieu du 3 au 5 septembre. Diverses excursions y étaient proposées pour faire découvrir aux habitants le vrai visage du port. Les 18 et 19 septembre, ce sera au tour d’Hambourg (Allemagne) de mettre en avant sa vocation maritime à l’occasion de l’Elbfest. En Italie, la 3e édition des Italian Port Days vient tout juste d’être inaugurée. Au cours des prochaines semaines, les ports de Livourne et Tarente, entre autres, vont accueillir des événements culturels, des expositions et des webinaires qui placeront les Port Centers sur le devant de la scène et qui feront de la récente initiative « Les femmes dans le transport – le défi des ports italiens » l’un de leur fil conducteur. Enfin, fin septembre, les Nations Unies organisent la Journée mondiale de la mer. Le thème de cette année est « Les gens de mer : au cœur des transports maritimes de demain ».

Le premier cycle de « Valparaíso Dialoga », le processus de dialogue engagé par l’autorité portuaire Empresa Portuaria Valparaíso (EPV), auquel a participé l’AIVP, s’est achevé sur trois grands consensus : les activités portuaires de Valparaiso doivent coexister avec de nombreuses autres et venir les renforcer ; l’extension du port est une nécessité pour la relance économique, les eaux abritées de la baie de Valparaiso procurant un avantage et offrant de nombreuses possibilités ; le waterfront doit ouvrir la voie à de multiples usages urbains.
À partir de ces consensus, EPV a défini trois engagements : réfléchir au réajustement du projet d’extension portuaire en vue de le rendre compatible avec le patrimoine et les autres activités productives de la ville ; rechercher de nouvelles mesures à intégrer dans le projet afin de favoriser la collaboration pour le développement du waterfront ; définir une voie de communication continue entre le port et la ville. Le dialogue va se poursuivre lors d’un second cycle axé sur le développement du waterfront.