C’est le projet de MAD architects qui a été choisi pour le nouveau terminal croisière international de Chongqing. Il sera aménagé à la place d’un terminal marchandises à Cuntan. S’inspirant du passé industriel des lieux, il sera composé de six bâtiments surélevés reliés par une promenade continue de 430 mètres donnant la vue sur le Yangtzee et un nouveau parc paysager. 50000 m² d’espaces commerciaux seront proposés. Début des travaux en novembre 2022 pour une ouverture annoncée pour 2027.

Le gouvernement de Zanzibar et Oman Investment Authority ont signé un MoU pour étudier la faisabilité de la réhabilitation et du développement du port touristique de Malindi et son waterfront. Le projet comporterait également le transfert des activités du port de commerce actuel vers le nouveau port de Mangga Pwani.

Les maires de Valparaiso et de San Antonio au Chili ont soumis une initiative normative à l’assemblée constituante réclamant davantage de protection des activités maritimes et portuaires et des obligations fiscales à l’échelle locale. Les maires demandent à ce que les zones portuaires et le littoral soient reconnus comme « domaine public perpétuel, inaliénable et imprescriptible », et à ce que les ports s’acquittent d’une taxe auprès de la ville qui les abritent en vue de faciliter la redistribution de la richesse qu’ils génèrent.

Le hackathon « Jumeaux numériques du fleuve » organisé par le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB) et Nouvelle-Aquitaine Open Source (NAOS) s’est déroulé du 31 janvier au 2 février. L’objectif était d’anticiper le changement climatique et d’apporter des solutions opérationnelles aux différents utilisateurs de l’eau : navigation, protection de la nature, biodiversité ou encore amélioration des connaissances. Ce programme innovant, piloté par le GPMB, fédère les acteurs et mutualise leurs efforts pour créer des jumeaux numériques qui puissent répondre à de multiples enjeux, allant du changement climatique au dragage, en passant par la pêche, la navigation et le risque de submersion. Le jury va sélectionner deux finalistes qui construiront des maquettes opérationnelles avant de désigner le lauréat pour les outils numériques qui seront exploités dès 2023.

La marine militaire, les chantiers navals ou encore les fournisseurs d’électricité ont fait alliance avec l’autorité portuaire de La Spezia pour développer l’hydrogène vert. Aujourd’hui, cette filière pèse localement moins de 1% du secteur de l’énergie. L’idée est de porter cette part à 20% d’ici 2050, grâce à des électrolyseurs qui seront alimentés en électricité d’origine solaire et éolienne. L’hydrogène produit sera disponible à quai mais aussi stocké dans des batteries. L’originalité du projet porté par le District Ligure des Technologies Marines (DLTM) tient dans sa supply chain depuis la production jusqu’aux batteries pour navires (commerciaux, touristiques ou… militaires !).

Plusieurs installations portuaires d’Europe du Nord ont été affectées par une série de cyberattaques. Les terminaux des ports de Hambourg (Allemagne), Amsterdam (Pays-Bas), Gand et Anvers (Belgique) ont donc dû fonctionner en capacité réduite. Cela a notamment eu des répercussions sur le chargement et le déchargement des barges et sur l’exécution des contrats de livraison.

Pour prévenir ce type de menaces, le Port de Los Angeles (États-Unis) a créé un centre de cyber- résilience. Son objectif est d’améliorer la préparation des acteurs portuaires en matière de cybersécurité, de garantir le partage des indicateurs de cybermenace et de développer les processus de récupération. La structure centralise, analyse et fait circuler les informations entre les acteurs portuaires et procure une aide à la planification des solutions de récupération.