La nouvelle publication de Theo Notteboom, Athanasios Pallis et Jean-Paul Rodrigue intitulée Port Economics, Management and Policy fournit une analyse complète de l’industrie portuaire actuelle et explique comment les ports sont structurés de façon à servir l’économie mondiale et soutenir le développement local et régional. L’ouvrage aborde de multiples questions liées aux ports maritimes dont, entre autres, le shipping et le commerce international, les terminaux portuaires, la gouvernance portuaire, la concurrence portuaire et la politique portuaire. Le contenu du livre est librement accessible sur le site Web : https://porteconomicsmanagement.org/

À l’occasion du One Ocean Summit, au cours duquel l’AIVP a organisé un forum sur les villes portuaires vertes, des entreprises privées ont annoncé plusieurs engagements pour la protection de l’environnement, notamment en ce qui concerne le plastique. La compagnie de croisière de luxe Ponant a fait savoir que le plastique à usage unique serait retiré de ses navires cette année. Lors du même sommet, Rodolphe Saadé, Président-Directeur général du groupe CMA CGM, a annoncé l’arrêt du transport de déchets plastiques par les navires du Groupe. Cette décision, qui sera effective à compter de juin 2022, permettra d’éviter que ces déchets soient exportés vers des destinations où le tri, le recyclage ou la valorisation ne peuvent être garanti.

À Maputo (Mozambique), le ministère de la Mer, des Eaux intérieures et de la Pêche et Blue Forest s’associent dans un projet de restauration de 185 000 hectares de mangrove fragilisée par les activités humaines. Ce projet à 30 ans sera mis en œuvre dans deux provinces côtières bordées par l’océan Indien, Sofala et Zambezia, abritant des récifs coralliens et une importante biodiversité. La restauration de la mangrove fournira un abri qui servira de site de reproduction et de nurserie aux poissons, de même qu’elle permettra de capturer du CO₂ en constituant un important puits de carbone. Les partenaires utiliseront l’imagerie satellite haute résolution, la technologie LiDAR et des données de télédétection pour identifier les sites où le besoin de restauration se fait le plus sentir. Le projet ambitionne de planter 100 millions d’arbres et de compenser 200 000 tonnes de CO₂ par an. Il sera financé par les crédits carbone qui seront générés par les activités de reboisement et de conservation.

175 à 200 millions de dollars ont été programmés par le gouvernement pour ce projet à 4 ans qui sera piloté par la Sri Lanka Port Authority. Un terminal croisière, un large gamme d’hôtels, des équipements pour les activités de loisirs et les sports nautiques… sont notamment annoncés. Le projet devrait s’appuyer sur le patrimoine et l’identité de cette ville portuaire. Mais certains s’inquiètent de l’impact du projet sur le site classé au patrimoine de l’Unesco. La protection de la vie marine va être mise en oeuvre. 40 hectares de terrains supplémentaires seront gagnés en réutilisant les matériaux issus du dragage.