Le port de San Diego (Californie, Etats-Unis) poursuit son soutien financier envers la protection d’une espèce d’oiseau menacée (Rallus obsoletus levipes). Il s’engage à donner $180,000 dans les 5 prochaines années au “Living Coast Discovery Center”, un zoo et aquarium à but non lucratif. 
Des études menées dans les marais californiens montrent qu’en 1980 et 1985, l’espèce est descendue à 142 couples reproducteurs. En 2016, en partie grâce aux programmes de reproduction en captivité, l’espèce a atteint un pic de 656 couples reproducteurs. 

Cet engagement fait échos à celui du port de Québec présenté par son PDG, Mario Girard, lors du Solutions Hub “De nouveaux outils pour protéger la biodiversité des villes portuaires ” à Tanger. 

Les journées européennes de la mer se sont tenues à Ravenne (19,20 mai). Près de 1500 acteurs de la mer se sont réunis pendant deux jours afin d’échanger sur le développement d’une économie bleue durable, en phase avec le Green Deal Européen. Plusieurs de nos membres étaient présents, notamment le Port de Livourne qui a présenté la nouvelle bibliothèque de son Port Center.

Jusqu’au 31 mai, le port de Saint John lance un appel à candidature pour encourager l’éducation portuaire. Le port prévoit d’accompagner les professeurs avec du matériel pédagogique et des visites guidées de ses locaux. Pour recevoir l’aide, les participants devront s’engager à venir aux réunions de manière régulière et promouvoir l’inclusion et le respect de tous.

Le groupe SUEZ et son partenaire Consortium d’entreprises (CDE) vont construire une station de traitement des eaux usées dans la Baie de Hann Bay à proximité de Dakar (Sénégal). L’objectif est de rétablir la qualité de l’eau en réduisant la pollution due aux effluents produits par les ménages et les entreprises. L’installation, qui aura une capacité de 26 000 m³ par jour, sera plus économe en énergie et en réactifs chimiques. Un système de traitement des odeurs destiné à améliorer le confort des riverains et à intégrer durablement l’ouvrage dans l’environnement de la zone du projet sera également installé. Les effluents seront collectés auprès des sites industriels, des zones habitées et du port autonome de Dakar. Les eaux traitées seront rejetées en mer via un émissaire de 3 km.

La zone sud-ouest de l’Océan Indien serait la troisième région du monde la plus affectée par le changement climatique. D’après un rapport impliquant le CNRS et le BRGM, la température s’y est déjà élevée de 0,6°C. A cause de l’accumulation de vapeur d’eau, les pluies intenses sont plus fréquentes à Mayotte et à La Réunion. Les données du BRIO prévoient que les précipitations extrêmes (plus de 300mm de pluie) y seront bientôt 10 à 20% plus fréquentes. C’est pourquoi Mayotte a mis à jour son plan de gestion des inondations d’ici à 2027 pour concilier risque inondation et planification urbaine, mieux maitriser l’écoulement des eaux ou encore refondre la gouvernance des risques naturels et la gestion de crise.