Ancien quartier industriel dans le fjord d’Oslo (Norvège), Gronlikaia va devenir un quartier d’usages mixtes. Il abritera, à terme, 1500 nouveaux logements et des bureaux qui pourront accueillir jusque 3000 personnes. Ce projet inclut également une promenade le long du port, des espaces de loisir et de rencontres. La construction de ce nouveau quartier est observée de près et suit des critères environnementaux et sociaux très stricts. Cette construction doit répondre aux besoins des habitants sans perturber la biodiversité locale et tout en consommant le moins de ressources possibles.

Le projet concerne 5 fleuves autour de Dakha, la capitale. Sur les 52 km prévus pour la première phase de ce projet, 20 km ont déjà été construits. Le but est d’améliorer les alentours du fleuve en empêchant la pollution des cours d’eau par les déchets et de favoriser l’accès des habitants à ces espaces. Cette mesure vise également à éviter l’empiètement illégal sur les cours d’eau et à protéger l’environnement naturel. Depuis l’ouverture des premiers tronçons, la fréquentation semble importante et de nouveaux commerces ont ouvert à proximité.

Dans des pays au foncier restreint comme Taïwan ou les Philippines, qui sont des iles montagneuses, le déploiement des panneaux solaires terrestres pose un problème. Le solaire flottant permet d’exploiter la place disponible sur la mer. Un tel champ de PV flottants sera installé à Tainan (Taiwan) en prenant appui sur une ferme d’aquaculture déjà existante. Les panneaux seront fixés sur les toits et les structures émergées. Un projet similaire est en conception à Cadiz (Philippines). Les défis techniques posés par le courant, la houle et les vents sont importants, c’est la raison pour laquelle une expérimentation menée par le port de Valence (Espagne) pourrait être pertinente pour démontrer le rôle à jouer par les ports dans l’exploitation des champs solaires flottants. Il s’agit du projet pilote PVFOILX1-PORTS.

« Living Breakwaters », le projet lauréat 2023, prévoit la construction d’un brise-lames de 800 mètres de long au sud de Staten Island, à New York (USA). La structure sera constituée d’un assemblage de pierres et de blocs ECOncrete disposés stratégiquement de sorte à limiter l’érosion, contrer les vagues, favoriser la reconstitution des plages et protéger les espèces marines comme les huîtres et les poissons. L’installation, au fur et à mesure qu’elle sera colonisée par les huîtres, fera office de récif artificiel. Le projet prévoit par ailleurs de faire intervenir un ensemble d’acteurs locaux dans le développement, sur une dizaine d’années, de divers programmes pédagogiques et d’information destinés à sensibiliser et responsabiliser la collectivité. Cette initiative de 107 millions de dollars qui proposera également des activités récréatives se donne aussi pour objectif de rapprocher les habitants du littoral.  

Le Port de Carthagène (Espagne) a mis en chantier toute une série de projets d’aménagement le long de 10 km de littoral qu’il entend dédier aux usages citoyens. L’objectif est d’ouvrir le port à la ville et de faciliter l’intégration ville-port. Trois millions d’euros ont d’ores et déjà été investis dans l’aménagement de la “Plaza Mayor” qui vient de s’achever. De nouvelles étapes sont prévues pour notamment améliorer la mobilité et la visibilité aux alentours du terminal croisière et créer de nouveaux sites d’activités sportives et récréatives. Mais le projet le plus ambitieux est l’initiative « De phare en phare » qui s’articule autour d’une voie piétonne et cycliste de 10 km de long jalonnée d’aménagements conçus pour que les habitants puissent profiter au mieux du front de mer.