La réunion a eu lieu le 8 janvier et a rassemblé autour de la table l’autorité nationale (Inland Waterways Authority of India), les ministères des Etats concernés et des experts du sujet. Elle vise à rassembler les différents acteurs du secteur pour aborder les principales questions relatives au développement de l’utilisation des voies navigables en Inde. Deux initiatives principales ont été présentées : des lignes directrices pour la transition écologique des bateaux de navigation intérieure et une feuille de route pour le tourisme de croisière fluviale. Des d’accords de coopération ont été signés et des objectifs ambitieux ont été fixés pour le transport par voies navigables. Cela fait suite à une stratégie mise en place il y a quelques mois par les gouvernements locaux et le gouvernement fédéral pour développer l’utilisation du transport fluvial. D’importants investissements dans les infrastructures sont en cours ou ont déjà été réalisés dans tout le pays.

Entre le centre commercial des Terrasses du Port et l’actuelle gare maritime de Marseille (France), un Port Center va être lancé dans les locaux de la gare maritime de la Major. Le site est encore en activité quelques jours par mois, mais il sera démoli puis reconstruit en 2026 pour accueillir le futur siège du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM). Le « Port Center » sera ensuite hébergé dans une partie dédiée du siège du GPMM. En attendant, cette installation temporaire doit habituer les Marseillais à fréquenter ce lieu. La Ville de Marseille espère profiter des JO 2024, dont elle recevra les épreuves de voile, pour mettre en lumière son caractère portuaire et maritime.

Le 21 décembre 2023, l’autorité portuaire et la municipalité de Lisbonne (Portugal) ont signé un document règlementant la mise en place d’une taxe de séjour pour les passagers des bateaux de croisière à compter de janvier 2024. Les croisiéristes qui feront escale à Lisbonne devront s’acquitter d’une somme de deux euros pour débarquer. La taxe, qui sera collectée via un guichet logistique unique en charge de la gestion des escales des navires de commerce, servira à financer diverses initiatives destinées à améliorer l’accueil des touristes et à minimiser les impacts négatifs sur la destination.

Porto Itapoá (Brésil) a annoncé le lancement d’un projet de compensation des émissions carbone qui sera mené en collaboration avec le groupe Ambipar dans le but de compenser l’empreinte écologique des opérateurs du terminal. Porto Itapoá sera ainsi le premier port brésilien à proposer à ses opérateurs l’achat de crédits-carbone pour contrebalancer leurs émissions. Les crédits, certifiés par Ambipar, serviront à la protection des forêts et à la reforestation. Le port espère que cet outil aura des répercussions positives sur l’ensemble de la chaîne logistique. La démarche s’inscrit dans une volonté politique, affirmée dès 2023, de souscrire auprès des fournisseurs nationaux des contrats d’approvisionnement en électricité provenant uniquement de sources renouvelables.

Le Port et la Ville de Montréal (Canada) mettent les bouchées doubles en matière d’intégration des infrastructures maritimes et portuaires dans le tissu urbain, avec à leur actif deux grands projets d’aménagement : celui du pont d’étagement Vickers et celui du Quai 34. La construction du viaduc, lancée à l’initiative du Port de Montréal, s’inscrit dans une perspective durable. La structure, inspirée de l’œuvre de l’artiste Guido Molinari, rend aussi hommage à l’histoire du port. Conçue pour fluidifier le transport des marchandises et réduire la circulation des camions dans le réseau routier local, elle intègre également des composantes durables. Le projet a bénéficié de l’aide substantielle des gouvernements provincial et fédéral pour un investissement total 47,8 millions de dollars. La rénovation du Quai 34, financée dans le cadre du budget participatif 2021, comprend la réhabilitation d’éléments structuraux et des aménagements paysagers qui seront réalisés sous la supervision du cabinet d’architecture paysagère Vlan Paysages. Le projet vise à créer un espace de socialisation et à promouvoir les aspects environnementaux, notamment grâce à l’insertion de motifs de poissons dans le béton, tout en préservant l’accessibilité et la libre circulation. Fin des travaux prévue pour octobre 2024.