Face aux prévisions scientifiques relatives à l’élévation du niveau de la mer, le musée du Mystic Seaport (Stonington, Etats-Unis) se prépare. Le musée anticipe via la prise en compte des données de l’Institut du Connecticut pour la résilience et l’adaptation au climat (CIRCA), qui prévoit une augmentation du niveau de la mer de 50 centimètres d’ici à 2050 dans le Long Island Sound. À ce titre, une étude a eu lieu au cours des 18 derniers mois sur le musée du Mystic Seaport pour évaluer quelles parties de son campus étaient à conserver et les autres. En effet, la résilience et l’adaptation seront de mise pour le site sur le cours de la rivière Mystic, désigné par la FEMA comme « zone inondable ».

Ce 28 avril a marqué le début de la troisième édition de « Mission Nature », un jeu à gratter qui permet de contribuer à la protection et à la restauration de la biodiversité marine et littorale, en France comme en Outre-mer.  Grâce à l’achat de tickets d’une valeur de 3€, les joueurs participent au financement des 21 projets sélectionnés. Pour chaque jeu acheté, ce sont 0,43 cts qui seront reversés par l’État à l’Office français de la biodiversité. Cette initiative, portée par la FDJ UNITED depuis 2023, a déjà permis de récolter plus de €14 millions lors des deux éditions précédentes.

Le Port de San Antonio (Chili) a inauguré sa nouvelle promenade, le Paseo Borde Costero Norte, un aménagement urbain de plus d’un kilomètre de long comprenant des espaces verts, des aires de jeux pour enfants, des sentiers pédestres et des installations sportives accessibles à tous. Il s’agit d’un projet financé par le Port à hauteur de 4 milliards de pesos chiliens, et dont 80 % des intervenants sont originaires de la province de San Antonio. L’autorité portuaire a aussi fait part de son projet de prolonger le Paseo Bellamar de 400 mètres pour un investissement estimé à 6 milliards de dollars. Les travaux de ce nouvel aménagement public devraient débuter en 2027, une fois la conception finalisée (prévu pour 2025) et la phase d’attribution de l’appel d’offre terminée (prévu pour 2026).

Une centrale solaire flottante de 13 mégawatts est en cours d’installation sur le lac de retenue du barrage de l’Oued Rmel, près de Tanger (Maroc). La centrale doit fournir le port de Tanger, Tanger Med, en énergie décarbonée. Le parc flottant produira ainsi une énergie propre tout en réduisant le taux d’évaporation du réservoir. Depuis le 1^er janvier 2025, le complexe portuaire de Tanger Med est approvisionné à 100% en énergie verte. Celle-ci alimente les navires en escale en électricité grâce à l’infrastructure Onshore Power Supply (OPS), généralisée prochainement à tous les quais du port. Les ambitions climatiques du Port de Tanger lui ont valu la certification ISO 50001 relative aux systèmes de management de l’énergie fin 2024. Tanger Med est également en ligne avec les objectifs de neutralité carbone de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour 2050.

Dans le cadre d’un vaste projet de régénération du secteur portuaire, le Pier Pavilion vient d’être inauguré sur la jetée de Sydney Harbour (Australie). Le pavillon, construit en matériaux recyclés (dont un terrazzo de coquilles d’huîtres de roche), intègre de multiples éléments écologiques. Selon l’agence Infrastructure New South Wales (INSW), près d’un demi-million de coquilles d’huîtres ont été recyclées pour être réutilisées comme matériau de construction. L’agence a également indiqué que 92 % des déchets de construction du bâtiment ont été recyclés. Le pavillon est aussi équipé d’une toiture végétalisée constituée de 2.500 plantes indigènes de sorte à attirer les insectes et les oiseaux, constituant des micro-habitats de fait.

Le port de Rotterdam (Pays-Bas) lance Carbonbid, un programme de financement de projets de décarbonation des entreprises locales.  Toutes les entreprises à même de prouver qu’elles agissent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre peuvent participer. Le programme concerne également les start-ups, les prestataires de services ainsi que les fabricants de machines et d’équipements. 3,5 millions d’euros sont investis dans cette initiative par le port. Le programme cible les émissions dans la zone portuaire de Rotterdam, qu’elles viennent de la logistique ou de l’industrie. Il exclut les émissions couvertes par le système européen d’échange de quotas d’émission. L’initiative est une expérimentation menée par le port pour étudier l’utilité des aides financières et impulser les projets de décarbonation des entreprises portuaires. Les entreprises ont jusqu’au 18 juillet pour postuler et peuvent demander jusqu’à 700 000€ de financement.