La Norvège investit 140 millions de couronnes (12M€) dans douze projets de recherche pour renforcer son plan national de préparation aux risques et la résilience sociétale. Plusieurs initiatives concernent la sécurité portuaire et maritime, notamment face aux menaces hybrides dans les eaux Arctiques et à la protection des infrastructures critiques. Le projet Resilient Citizenship de la NTNU (Université norvégienne de sciences et de technologie) met l’accent sur la coopération entre citoyens, autorités et ONG pour améliorer la gestion des crises liées aux événements météorologiques extrêmes. Financé par neuf ministères, cet effort intersectoriel souligne l’importance de la collaboration entre chercheurs, institutions et citoyens afin de protéger les villes portuaires et les communautés côtières face aux risques mondiaux émergents.

Le port de Marseille Fos (France) dévoile le projet « Phare », vaste opération de 120 millions d’euros réunissant son futur siège social et la rénovation de la Halle J0. Ce complexe de 30 000 m² comprendra 8 800 m² d’espaces de travail et sera livré en 3 phases entre 2028 et 2030. Symbole d’ouverture, de modernité et de durabilité, il renforcera le rayonnement de l’identité portuaire. Cette dynamique se traduit également par le succès du Port Center Marseille, qui, un an après son inauguration, a déjà accueilli son 10 000ᵉ visiteur, et s’affirme comme un lieu de référence pour la découverte des métiers de la mer, notamment en lien avec le dispositif BIMER (Brevet d’Initiation à la Mer).

Le port d’Anvers-Bruges (Belgique) mise sur le virtuel pour attirer un public plus jeune et a développé « The Riftmaster », un module du jeu en ligne Fortnite. Les joueurs y explorent le port et ses opportunités de carrière, avec des tournois prévus lors d’événements comme Students on Stage et Student Welcome Bruges, reliant l’expérience virtuelle à la vie réelle. En juillet dernier, le port de Bellingham (États-Unis) a lui organisé une chasse au trésor autour d’un « Disco Duck », un canard en acier d’une demi-tonne créé par l’artiste local Wayne Kangas. Les participants qui trouvaient le canard pouvaient se prendre en photo et identifier le port sur les réseaux sociaux pour remporter un prix. L’oiseau, déplacé tous les trois mois, fera bientôt son nid ailleurs sur le port.

Le Comité de pilotage du Port de Barcelone (Espagne) vient d’approuver un appel d’offres pour la construction d’une station à hydrogène destinée à alimenter ses camions, bus et autres engins portuaires en carburant. Fonctionnant grâce à des électrolyseurs alimentés à 100 % en énergies renouvelables, la station devra avoir une capacité de production de 2 MW et comprendre une unité mobile pour intervenir dans les terminaux et zones logistiques. Parallèlement, Hamburger Hafen und Logistik AG (HHLA) (Allemagne) a commencé à tester son premier portique à hydrogène sur le terminal à conteneurs Tollerort, dans le cadre du cluster d’innovation Clean Port & Logistics du port hanséatique de Hambourg.

Le Grand Port Maritime de la Martinique a signé un accord de partenariat avec SolarinBlue pour lancer le projet Soley Blé, la première centrale photovoltaïque flottante en mer dans l’arc caribéen. Avec une capacité estimée entre 1 et 4 MW, l’installation pourrait contribuer directement à l’alimentation électrique du terminal à conteneurs, renforçant ainsi l’indépendance énergétique du port et réduisant son empreinte carbone. Au large de Marseille, la marina des îles Frioul a installé 48 modules photovoltaïques sur une jetée en béton avec l’aide de Colas. L’électricité produite, estimée à 12 000 kWh/an, alimente en temps réel les installations portuaires, les terminaux à quai et la capitainerie, sans impact visuel ni occupation supplémentaire du sol.

Dans le quartier de South Gate à Los Angeles (USA), la première phase d’un projet d’espace public de grande ampleur vient d’arriver à son terme, avec l’ouverture d’un parc le long de la rivière de Los Angeles de près de 3 hectares, gagnés sur d’anciens terrains industriels. La conception du parc a fait la part belle à la restauration et la résilience grâce à l’implantation d’espèces endogènes, le développement d’une nouvelle zone humide et l’attention portée à la qualité de l’eau. Le parc offre ainsi un nouveau cœur vert dans un quartier dont moins de 3% de la superficie est considéré comme un espace vert. Le projet final inclura 1,5 km et un total de 30 hectares, pour un coût estimé à US$ 25M.