Climat
Une étude d’un cabinet basé à Francfort estime à 210 milliards $ les dégâts dus aux catastrophes naturelles en 2020, pointant les effets de la montée du niveau des eaux en Chine ou dans l’océan Pacifique. Les littoraux sont ainsi particulièrement affectés. Sans transition énergétique, les ports dépendant des trafics d’hydrocarbures seront touchés par une baisse de leur commerce, comme ce fut le cas à Amsterdam (Pays-Bas), qui veut rebondir en verdissant ses trafics. Côté urbain, les trafics liés au port doivent aussi être décarbonés afin d’éviter la catastrophe écologique ainsi qu’économique : par exemple à Lagos (Nigéria), la congestion coûte chaque année 55 millions $, et le gouvernement local diversifie actuellement les modalités pour réduire la desserte routière. Des pays en voie de développement ont déjà pris des initiatives en ce sens, comme un programme à Cotonou (Bénin) en coopération avec l’AFD, qui devrait aboutir en cette année 2021, ou encore le mégaprojet de protection côtière du port de Khulna (Bangladesh), le deuxième plus important après Chittagong : les autorités bengalis considèrent qu’il en va de la survie du Sud-Ouest du pays.
➜ The Medi Telegraph ; Offshore Energy ; Jeune Afrique ; AFD.fr ; Dhaka Tribune