Alors que les répercussions économiques de la pandémie demeurent incertaines, deux nouvelles initiatives examinent ses implications. Le Port de Londres (RU) vient de publier un rapport de recherche sur les réponses apportées par les grandes villes fluviales. Cette publication résume les réponses apportées par les grandes villes fluviales, les innovations et les plans d’actions mis en place en évaluant l’impact de la pandémie sur les programmes de développement à court, moyen et long terme.
En Espagne, les autorités portuaires de Valence, A Coruña, Alicante, Castelló et Puertos del Estado viennent de publier le livre « Imágenes Imborrables – Images indélibiles » en hommage à l’effort collectif fait pour surmonter la crise sanitaire et résister à la charge émotionnelle qui l’accompagne. L’ouvrage rassemble des photographies présentées lors de l’exposition du même nom, enrichie d’images provenant d’autres villes portuaires.

C’est le projet proposé par AREP qui a été retenu par SemBreizh et la Région Bretagne pour moderniser le site du terminal ferries de Saint-Malo. Le projet prend en compte la valeur patrimoniale de ce site et met en oeuvre différentes solutions pour en faire un équipement bas carbone. L’ensemble du projet avait été soumis à une concertation à l’automne 2020 et sa livraison est prévue en 2025.

La Municipalité, l’autorité portuaire et la Région ont signé un accord pour la régénération urbaine et le réaménagement urbain des zones du Vieux-Port. Le consortium Ursus (Urban Sustainable System) est créé et définira les actifs qui restent propriété de la municipalité, ceux pouvant être cédés au port, ainsi que les possibilités d’investissement privés. Les différents projets déjà réalisés – centre des Congrès, zones muséales, parc Bovedo, pistes piétonnes et cyclables, … seront valorisés. D’autres sont en cours (Musée de la mer) ou programmés, notamment pour les grands entrepôts historiques. L’implantation de logements, d’industries de haute technologie, de services ou de commerces (mais pas de centres commerciaux), des espaces verts seront possibles. Un terminal croisière pourrait compléter le redéveloppement de tout le secteur.

Le Port d’Algésiras (Espagne) lance la 24ème édition de son programme de soutien régional. L’édition 2021 privilégie les projets et les associations d’aide aux plus démunis, en particulier face à la crise du coronavirus. Dans le cadre du volet culturel, ce sont les projets liés à l’environnement maritime et portuaire et à l’économie bleue qui sont privilégiés. Date limite de soumission : le 2 mai. À Londres (RU), l’autorité portuaire a créé un fond pour l’environnement destiné à soutenir les projets communautaires qui contribuent à améliorer l’environnement de la Tamise. La priorité sera donnée aux projets de gestion des espèces allogènes envahissantes (INNS) et des déchets. La date limite de réception des demandes est fixée au vendredi 28 mai 2021 à 17 heures.

Le 15 mars dernier, l’Autorité du Système Portuaire de la Mer Ionienne a conclu un projet lancé en octobre pour repenser la ville portuaire italienne en tant que destination de tourisme et de croisière innovante. La manifestation comprenait la dernière étape de l’hackathon Hack for Destination Taranto au cours de laquelle les équipes candidates ont été invitées à présenter des projets articulés autour de 3 objectifs stratégiques, parmi lesquels le tourisme alternatif, la transformation des zones portuaires et le fil narratif de la ville. Les 4 projets lauréats proposent des excursions à vélo, des services à l’intention des femmes qui voyagent seules, des espaces de co-living et de co-working sur le waterfront et une plateforme flottante durable destinée à accueillir des restaurants et des commerces de produits locaux. Ces projets seront soutenus par le programme d’aide à la création d’entreprise d’Invitalia.

L’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau constitue un défi majeur pour les villes portuaires. À Barcelone (Espagne), le Port a installé un nouveau mupi (panneau publicitaire) d’une capacité de purification équivalente à celle de 20 arbres. À Rotterdam (Pays-Bas), trois barrières filtrantes (Plasticvangers) ont été installées pour collecter les déchets plastiques avant qu’ils n’atteignent la mer du Nord. Le plastique ainsi capturé servira à fabriquer de nouveaux produits durables. Cette nouvelle initiative est le fruit d’une collaboration entre la municipalité, les agences de l’eau, des entreprises privées et l’ONG Clear Rivers. Dans le même domaine, le port de Valence (Espagne) a reçu le prix EnerTIC pour son engagement en faveur de l’environnement et l’efficacité de ses opérations, notamment dans le cadre du projet GREEN C PORTS et son système de capteurs innovant.