La ville d’Helsinki vient de lancer un concours d’architecture pour le site de Makasiiniranta dans le South Harbour. A proximité du centre-ville piétonnier, ce secteur très important pour la ville est la dernière zone occupée par l’ancien port. Il sera transformé vers des usages culturels et récréatifs. Des activités de croisière et ferry resteront présentes et devront être intégrées. Le site accueillera également le futur musée de l’architecture et du design. Les propositions devront prendre en compte la présence de plusieurs bâtiments patrimoniaux. Les propositions reçues d’ici décembre 2021 seront présentées à la population. Date limite d’inscription : 21 juin

Le Sydney Harbour Foreshore Trust a dévoilé son plan pour la revitalisation des 18 hectares de Cockatoo Island, classée au patrimoine mondial et située au milieu de la baie. Ce projet s’appuie sur l’étude que le Ministre fédéral de l’environnement avait fait réaliser en 2020 et sur une consultation de la communauté. Huit secteurs seraient créés, dont un dédié à l’art et la culture. L’objectif est aussi d’en faire une destination qui mette en valeur toute l’importance historique de Cockatoo Island pour les peuples des Premières Nations, pour l’histoire industrielle et maritime de Sydney et de l’Australie.

Alors que ses citoyens s’apprêtent à fêter les 30 ans de son indépendance autoproclamée, le Somaliland semble s’ouvrir au monde grâce à sa nouvelle plateforme portuaire. Avec le développement de la ville portuaire de Berbera, il se place désormais sur la carte internationale, aux côtés de Djibouti, de l’Erythrée et en particulier de l’Ethiopie. Un nouveau terminal portuaire sous la gestion de DP World est en cours de construction, avec une participation importante des Etats somalilandais et éthiopiens. Côté urbain, le redéveloppement du waterfront de Berbera, avec un soutien financier de l’Union Européenne à hauteur de 7,5 millions d’euros, va permettre d’améliorer la qualité de vie et l’attractivité touristique de la ville. Se dotant d’infrastructures et d’espaces publics modernes, Berbera pourrait bien devenir le moteur économique du pays, en exploitant intelligemment ses dynamiques « ville-port ».

Le port de Lisbonne lance le projet Tejo Live, un ensemble de webcams diffusant des images du fleuve Tage 24h/24, 7 jours sur 7, pour un rapprochement virtuel entre le public, le port et le fleuve. La nouvelle caméra, installée dans la tour de contrôle VTS, offre une vue sur l’ensemble du secteur compris entre le pont du 25 Avril et la zone d’approche du port de Lisbonne. Un point de vue exceptionnel. L’autorité portuaire a l’intention d’installer d’autres webcams afin de couvrir l’ensemble du territoire estuarien sous sa juridiction. Une autre façon de rapprocher le public du port consiste à y organiser des événements. C’est le cas de Setúbal où le Port a apporté son soutien à la 5ème course à la voile du Sado, renforçant ainsi la coopération et la relation Ville Port.

L’art urbain a déjà permis à de nombreuses zones portuaires de s’offrir une nouvelle image, comme on l’a vu à Hambourg et à Linz. Cette fois, c’est au tour du Port de la Réunion d’inviter, en partenariat avec la Ville du Port, JACE et GORG’ONE, des artistes graphiques mondialement reconnus, à peindre le fresque « Les Ateliers de l’Océan » de 500 m2 sur la façade du magasin 90. L’œuvre vient enrichir la collection du dispositif « Ville musée » du Port, un projet d’art urbain porté par l’association Village Titan. Le street art peut aussi permettre aux jeunes de se rapprocher du port, comme on a pu le constater à Bordeaux. Là-bas, une initiative du Seamen’s club EEG développée en association avec la fondation du PRADO et la municipalité de Bassens invitait les adolescents, encadrés par des graffeurs professionnels, à habiller un conteneur de la zone portuaire. Elle aura permis aux jeunes de découvrir le port, ses installations, ses métiers, ainsi que les hommes et les femmes qui l’animent et le font vivre.

(Photos ville du Port)