Le parlement Danois a validé la construction de Lynetteholm, une presqu’île artificielle de 275 hectares. Elle permettra d’accueillir 35000 résidents et de répondre pour partie à des besoins estimés à 80000 logements en 2040 pour l’aire urbaine. Elle aura également pour fonction de protéger la ville des phénomènes climatiques extrêmes, grâce notamment à un parc qui servira de zone tampon lors des tempêtes. Le projet n’avait pas été sans soulever des critiques.

Le Maire de Londres avait lancé en 2017 le “Thames Estuary Production Corridor”. L’objectif est de créer un hub de rang mondial dédié à la culture et aux industries de la création le long de l’estuaire. Son impact a été estimé à 50000 emplois et 7,3 milliards de livres pour l’économie du Royaume-Uni. Le programme s’appuiera sur de multiples partenariats. Un premier rapport avait été publié en 2020.

Quel est le meilleur moyen de réduire durablement l’impact carbone des navires ? Certaines technologies connues depuis longtemps sont peu explorées. La plus ancienne des propulsions est la voile. L’assistance vélique se développe, mais un problème de taille existe encore : le passage des ponts, certains mats mesurant près de 80m de hauteur. Au Japon, la société Namura a créé un navire dont les mats peuvent se rétracter pour passer les ponts ou lorsque le vent ne souffle pas suffisamment. L’autre technologie peu répandue pour décarboner est le nucléaire, en particulier les moteurs MSR (réacteur à sels fondus). Grâce à du sel chloré et à une fission à un degré moindre, ces moteurs nouvelle génération sont très sûrs : en cas de fuite, le matériau se solidifie immédiatement au contact de l’air. La société Samsung Heavy s’applique à créer des navires avec cette technologie. Entre ces deux choix radicalement différents, l’industrie maritime devra trancher, en gardant en tête l’intérêt général !

Carlos Mondaca, vice-président de l’AIVP pour l’Amérique latine, va rejoindre le Conseil scientifique consultatif de l’AAPA (American Association of Port Authorities). Outre son rôle consultatif, le Conseil est en charge de déterminer les thèmes qui seront abordés au cours des différents congrès et tables rondes organisés par l’association américaine, ainsi que les intervenants à inviter. L’AIVP et l’AAPA coopèrent de longue date et sont liées par un MoU destiné à renforcer leur coopération, comme en témoigne la récente participation de l’AIVP au séminaire 2020 de l’AAPA sur l’énergie et l’environnement.

Depuis son lancement, le fonds Ports 4.0 s’attache à promouvoir l’innovation dans les villes portuaires espagnoles. Au cours de la dernière réunion du Comité de distribution du fonds de compensation, il a finalement été décidé que neuf projets commerciaux allaient bénéficier d’une subvention totale de 4 millions d’euros. Ces neuf projets utilisent les technologies innovantes dans les domaines de l’intelligence artificielle, des capteurs, des drones, de l’énergie des vagues ou encore du refroidissement passif. Concernant les domaines de développement, quatre projets visent l’efficacité logistique, deux le respect de l’environnement et l’énergie, et les trois autres la numérisation des processus et les plateformes intelligentes, la sécurité ainsi que l’innovation dans le secteur du tourisme. Au vu du succès remporté par le programme, un nouvel appel à projets sera lancé en septembre prochain. Nous en saurons plus sur le fonds Ports 4.0 à l’occasion du prochain webinaire de l’AIVP qui aura lieu le 1er juillet à 15h00 sur le thème du développement du capital humain.

De nombreuses villes portuaires se sont résolument engagées à protéger leur écosystème via des initiatives destinées à améliorer la qualité de l’eau et à réduire les émissions. Par exemple, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, le Port de Londres (RU) a dévoilé un projet de collecteur de déchets flottant pour le cours inférieur de la Tamise dans le comté d’Essex qui sera développé en collaboration avec DP World London Gateway. Le coût de l’initiative s’élève à 150 000 livres sterling. Il s’agit là des premiers résultats de la stratégie menée par le Thames Litter Forum créé par le Port de Londres en association avec des entreprises installées le long du fleuve dans l’objectif de limiter la marée de déchets déversés dans le fleuve. Ce même jour, l’Administration Portuaire de la Mer Tyrrhénienne Centrale et Septentrionale (Port de Rome – Italie) présentait les résultats du projet « Fishing For Litter ». En deux ans, l’initiative a permis d’extraire 25 tonnes de déchets de la mer. Dans le même temps, à Majorque (Espagne), le Port a présenté les résultats du challenge « 30 jours Ciclogreen », au cours duquel une trentaine de salariés ont utilisé des moyens de transport doux, évitant le rejet de 561 kg de CO2 dans l’atmosphère. Un tirage au sort attribuera plusieurs prix aux participants.