Le festival “Open Port Culture Night 2021” s’est tenu les 5 et 6 novembre. Il proposait de redécouvrir le port à l’époque de son ouverture en 1883 grâce à des visites nocturnes, des performances artistiques, et des expositions. La municipalité a par ailleurs annoncé un plan de rénovation pour le Coastal Pier et son terminal ferry. Le secteur est devenu la cible de plaintes de la part des citoyens et des touristes. Les accès routiers vont être modifiés et une promenade de 1km ainsi qu’un vaste parc vont être aménagés. Les travaux devraient commencer au 1er trimestre 2022.

L’énergie solaire est en plein boom sur la façade maritime de l’Afrique de l’Est, à la faveur d’une prise de conscience écologique mais aussi d’une volonté d’attractivité commerciale. Ainsi à Djibouti, où une zone intégrée va être développée avec le port, un complexe solaire de 30MW va être lancé, en lien avec un champ d’éoliennes de 60MW. Les efforts sont également à chercher dans les iles, dont l’isolement géographique rend l’autonomie énergétique encore plus importante : sur l’ile de Mohéli (Comores), une centrale solaire de 152KW va voir le jour, financée par l’Union européenne. C’est un début encourageant pour l’ile la moins peuplée de l’archipel. Même situation aux Seychelles où l’ile de Romainville, située en face de la capitale Victoria, alimente déjà environ 10% des foyers urbains. On complétera le tableau avec le Port d’Ehoala, où le combiné éolien-solaire générera 20MW, au bénéfice de la ville voisine de Fort-Dauphin (Madagascar).

Bien souvent, les villes portuaires sont aussi des villes fluviales qui constituent une excellente alternative à la logistique urbaine classique. À Paris (France), le constat vaut à plusieurs échelles. Depuis 2012, la chaîne de supermarchés Franprix livre 300 magasins par voie d’eau. Ce choix permet d’éviter chaque année 5000 camions sur les routes parisiennes, soit 300 000 km de trajet et 300 tonnes de CO2 en moins. Selon le directeur du transport, les avantages compensent largement le surcoût. Sur un autre plan, les travaux de construction du technicentre de la SNCF prévoient l’installation d’un long convoyeur qui servira à évacuer les déblais du chantier jusqu’à une barge d’Haropa Port sur la Seine. La logistique fluviale va aussi contribuer à l’ambition d’atteindre la neutralité carbone pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, notamment pour l’acheminement des matériaux de construction et l’évacuation des gravats.

Le programme « Innovative Partners », porté par la Ville d’Amsterdam (Pays-Bas), encourage les entrepreneurs innovants à relever les défis des organismes sociaux publics en leur offrant un accompagnement pour répondre aux appels d’offres et déposer des demandes de subvention. Les défis posés portent sur l’accessibilité aux transports publics, la transition énergétique, l’économie circulaire et la gestion des déchets. Le port d’Amsterdam, qui compte parmi les principaux partenaires du programme, est responsable du défi que représente le déploiement de solutions pour produire de l’électricité à la demande dans l’objectif de permettre aux entreprises de se lancer dans un programme d’électrification. Il participe également au défi qui porte sur une utilisation intelligente des sédiments de dragage des canaux de la ville et du port. La date limite pour présenter les deux projets a été fixée au 24 novembre. Une session sera consacrée aux écosystèmes d’innovation dans les villes portuaires lors des Rencontres AIVP qui se dérouleront les 25 et 26 novembre à Bruxelles.