Alors que 300mm de pluies diluviennes sont tombées en 24h sur la province du KwaZulu-Natal, la ville portuaire de Durban a subi des pertes humaines considérables. Le principal port de commerce du pays a été affecté sévèrement par ce phénomène climatique extrême. Face aux dégâts, l’autorité portuaire Transnet, la municipalité d’eThekwini, le gouvernement provincial ainsi que la compagnie énergétique Eskom ont mis en place une collaboration très rapprochée. C’est grâce à cet effort collectif que les opérations ont pu reprendre dès le 14 avril sur une partie du port.

L’Arup a récemment livré un instantané de plusieurs grandes villes du monde – Auckland (Nouvelle Zélande), Londres (RU), Mumbai (Inde), Nairobi (Kenya), New York (USA), Shanghai (Chine) et Singapour – donnant la mesure de leur caractère « spongieux ». Les villes spongieuses sont des territoires urbains dotés de nombreux espaces naturels censés absorber la pluie et prévenir les inondations. Le dernier rapport du GIEC ayant alerté sur l’augmentation des épisodes climatiques violents, les villes-éponges présentent l’intérêt de diminuer les risques d’inondation et de sécheresse. La végétation et les lacs peuvent contenir les excédents d’eau tout en faisant office de réservoirs par temps sec et chaud.

À l’instar de Shenzhen (Chine), les villes peuvent agir en prenant des mesures visant à augmenter leur caractère spongieux et leur résistance naturelle. Les outils de cartographie numérique peuvent leur servir à évaluer la meilleure façon d’utiliser leur espace disponible afin d’accroître leur résilience.

« Le transport fluvial possède des atouts environnementaux et un potentiel économique sans équivalent » (AMI, 2021). Pour autant, 85% du fret s’effectue par la route dans la vallée de la Seine. Fortes de ce diagnostic, la Métropole du Grand Paris, la Ville de Paris, la Métropole Rouen Normandie et le Havre Seine Métropole se sont associées pour lancer le premier AMI afin de développer une logistique urbaine et fluviale décarbonée sur leurs territoires. La phase de candidature est ouverte d’avril à juin, pour une publication des résultats au mois de septembre et un lancement des projets à l’automne.

Le centre africain des ressources naturelles, la banque africaine de développement et différents acteurs locaux se sont réunis le 30 mars pour explorer les moyens d’intégrer plus efficacement les ports africains dans l’économie bleue.  
Les participants, dont des représentants de l’Agence de développement de l’Union africaine, de gouvernements et d’organismes régionaux, se sont accordés sur le besoin urgent de développer des stratégies nationales sur l’utilisation et la gestion durable des ressources marines et côtières pour la croissance économique. L’Union africaine travaille déjà sur une stratégie panafricaine pour l’économie bleue qui permettra une mise en œuvre continentale inclusive. 
Ces sujets seront au cœur de notre conférence mondiale à Tanger du 11 au 13 mai, venez nombreux ! 

Le projet “NAMIRS”, pour “North Adriatic Maritime Incident Response System” est un projet de coopération transfrontalières entre la Croatie, l’Italie et la Slovénie visant à limiter les pollutions marine accidentelles, comme le déversement d’hydrocarbures dans la Mer Adriatique Nord. NAMIRS vise à renforcer la préparation et la coordination entre ces pays, permettant ainsi une réponse commune ce qui devrait améliorer la capacité de prévention et de protection contre les effets de ces catastrophes. Ce projet co-financé par la commission Européenne et coordonné par l’initiative centre-européenne (CEI) a été présenté à Trieste le 31 mars dernier.