Assoporti, l’association des ports italiens, a convoqué les experts de deux de ses comités techniques à l’occasion d’une réunion organisée à Livourne (Italie). L’objectif était d’approfondir la question de la transformation urbaine des villes portuaires et de systématiser la connaissance des problématiques liées à l’intégration Ville Port. L’événement, qui s’est déroulé du 25 au 27 janvier, prévoyait également la visite du Port Center de Livourne pour une meilleure appréhension du sujet à l’échelle locale. Pour Assoporti et Ports de la Mer Tyrrhénienne du Nord, membre de l’AIVP, la question, qui impose une expertise spécifique et une collaboration entre les institutions et les parties prenantes, reste primordiale.

Le fjord d’Oslo peut-il réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 85 % d’ici 2030 ? C’est le postulat de départ du projet environnemental « Oslofjord zéro émission » lancé par les ports norvégiens d’Oslo, Drammen, Moss, Borg, Larvik, Grenland, Kristiansand et Arendal. Une initiative qui vise à faire connaître le potentiel dont dispose l’industrie maritime pour réduire ses émissions et faciliter la transition vers des carburants renouvelables. La priorité est d’établir des normes communes régissant les solutions techniques comme l’électrification des quais. Les ports du fjord d’Oslo, d’Hambourg, de Rotterdam et d’Anvers devront, courant 2023, formaliser un engagement environnemental commun et fixer des échéances pour l’installation du courant de quai dans tous les ports concernés – d’ici à 2025 pour le fjord d’Oslo, et d’ici à 2030 au plus tard pour les autres ports européens.

Le Port de Bordeaux (France), le Conservatoire du Littoral et le CPIE Médoc (Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement) ont signé un accord pour la conservation de 1000 ha de zones humides en nord-Médoc. Le Plan de Gestion, validé à l’occasion de la Journée Mondiale des Zones humides du 2 février dernier, a pour ambition de favoriser la protection d’un secteur fragilisé, la réhabilitation des espaces, et une meilleure gestion du réseau hydraulique. Les parties s’engagent à se fédérer pour garantir la bonne mise en œuvre du projet.

Mobiliser l’expertise locale, créer des emplois non-délocalisables et alimenter le réseau électrique avec des sources renouvelables : ce sont les objectifs du partenariat entre le Port de Talinn (Estonie) et l’entreprise Utilitas Wind. Sur le site de Paldiski South Harbour, un quai de 310m ainsi qu’une zone arrière de 10ha seront aménagés afin d’accueillir la construction des éoliennes offshores. A terme, ce terminal jouera un rôle de base des navires de maintenance qui desserviront les champs éoliens en mer. Il s’agit pour le Port de Talinn de contribuer aux « Objectifs de développement durables de la République d’Estonie », selon les mots de son directeur.

La capitale sénégalaise, où transitent 85% des marchandises vers des pays enclavés comme le Mali, est congestionnée. Elle est traversée par des camions allant au port et en revenant. Si le port de Dakar est l’un des poumons économiques locaux, la mobilité et le cadre de vie sont affectés. Le gouvernement a donc lancé le projet de port de Ndayane, 50km plus au sud. Un accord public-privé aurait été trouvé, de sorte que les travaux devraient démarrer en février 2023. De nombreux défis demeurent, tels que l’acceptabilité par les populations expropriées. Celles-ci contestent la légalité du projet et réclament de voir les études d’impact avant le début de travaux.