Le Port de Melbourne (Australie) s’associe à l’organisme de protection de l’environnement « The Nature Conservancy Australia » pour mener à bien un projet expérimental d’assainissement des sites de dépôt des matériaux de dragage comprenant la restauration des récifs coquilliers de la baie de Port Phillip. Le Port a investi 890 000 dollars dans la reconstitution de fonds récifaux à l’aide de coquillages recyclés et de roches calcaires locales que viendront coloniser quelque 400 000 huitres. Le Port d’Oakland (États-Unis) a quant à lui opté pour le transfert de ses sédiments de dragage vers le site de restauration des zone humides du Comté de Solano. L’autorité environnementale de la baie de San Francisco va elle débloquer 2,1 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour soutenir une initiative privée de restauration des zones humides de Montezuma. L’objectif est qu’une plus grande quantité de sédiments de dragage serve à restaurer les zones humides et l’habitat d’espèces menacées d’extinction.

Le projet INESCTEC.OCEAN porté par INESC TEC sera mené à bien entre 2025 et 2031 avec la participation du Fórum Oceano, du Cluster maritime portugais et de l’APDL (Administração dos Portos do Douro, Leixões e Viana do Castelo) (Portugal). Le nouveau centre de recherche aura pour mission de promouvoir le développement des filières émergentes en lien avec la mer (énergies renouvelables offshore, évaluation de l’impact environnemental de l’activité humaine en mer, aquaculture en pleine mer). Les objectifs visés sont la mise en place d’un réseau d’infrastructures à terre et en mer pour développer et tester des technologies innovantes, la formation des ressources humaines et le rapprochement entre la science et l’industrie. Le programme Horizon de l’Union européenne et le gouvernement portugais contribuent à hauteur de plus de 30 millions d’euros.

L’autorité portuaire située sur la Tamise (R.U.) vient de lancer une plateforme en ligne pour fournir des données au public sur le fleuve, « l’Atlas Environnemental ». Ces données vont de la question de la qualité de l’eau et de l’air à des données écologiques plus variées. On peut y trouver des informations sur les émissions des navires, des cartes sur la prévention de la pollution plastique, les débordements d’égouts en temps réel, etc. Cette plateforme est clé car elle permet de nourrir par des données variées les différentes initiatives issues de la stratégie Thames 2050, développée par l’autorité portuaire pour un fleuve propre et florissant. Il est prévu que d’autres données soient disponibles sur la plateforme dans le futur. Les partenaires de l’autorité portuaire sont également encouragés à contribuer à la plateforme.

Le projet NextWave Seafarers a été lancé dans le Royaume d’Arabie saoudite afin de répondre à la pénurie mondiale de marins qualifiés, exacerbée par la demande croissante dans le secteur maritime. Il vise à former de nouveaux talents en provenance de pays en développement, en leur offrant des opportunités d’accès à des formations pratiques et à des carrières dans l’industrie maritime. Une volonté de formation qui se retrouve également au Mozambique où le Port de Maputo a lancé l’Académie MPDC, une plateforme de formation en ligne pour renforcer les compétences des employés en ressources humaines, communication et leadership. En parallèle, l’autorité portuaire de Deendayal (Inde) devrait inaugurer en mars 2025 son centre de formation professionnel spécialisé pour les femmes. Un projet mené en partenariat avec l’organisation UMS qui travaille à l’autonomisation et prise de confiance des femmes dans les domaines économique, social et politique.

Le gouvernement régional d’Andalousie (Espagne) a investi 1,7 million d’euros dans un nouveau bâtiment polyvalent dans le port d’Ayamonte, pour accueillir les bureaux de l’Agence des ports publics d’Andalousie (APPA) et de la capitainerie. Le bâtiment en forme de L offrira d’autres installations telles qu’une place publique, un accueil des usagers, des espaces administratifs et des entrepôts. Il s’inscrit dans le cadre d’une transformation plus large du port, qui comprend l’amélioration des accès, du stationnement et la création d’un nouveau quai gastronomique. Conçu pour être économe en énergie, il est équipé d’un système photovoltaïque, ce qui lui permet d’atteindre une consommation énergétique quasi nulle. Cet investissement soutient les activités portuaires et vise à renforcer l’emploi et la croissance au niveau local.