La maire et la présidente de l’autorité portuaire de Valence (Espagne) ont tenu la première réunion de l’Organisme inter-administratif de coopération Ville-Port, spécialement créé pour le pilotage du projet d’aménagement du site de la vieille darse du port. Le Port et la Ville travaillent sur les projets de réhabilitation et d’intégration paysagère de 3 sites : la Tour de l’horloge, le Paseo Elevado (promenade surélevée) de la Marina et le Quai des douanes. Les projets annoncés à 14 millions d’euros visent à améliorer l’accessibilité, l’aménagement paysager et les infrastructures dans l’intention de proposer aux habitants des espaces publics attrayants. L’objectif est de faire de La Marina un pôle d’innovation et d’achever le projets clés d’ici 2027.

Dès 2019, le Port d’Helsinki (Finlande) s’était fixé pour objectif de rendre ses activités neutres en carbone (émissions produites par les bâtiments, véhicules et engins portuaires et celles liées au tourisme d’affaire). Mission accomplie. Depuis le début de l’année, le Port utilise un réseau de chaleur urbain alimenté par des énergies renouvelables, les émissions restantes, soit 2,6% des émissions portuaires, étant compensées par des crédits carbone. L’autorité portuaire achète des crédits carbone volontaires via le mécanisme Carboreal pour financer des projets de reforestation en Finlande. Conscient qu’il génère près de 4 % du total des émissions émises en zone portuaire, le Port entend poursuivre sa collaboration avec différents acteurs pour réduire encore davantage la pollution.

Trois ruchers accueillant deux espèces d’abeilles ont été installés sur trois différents sites du port de la Guyane (France), à l’écart des activités quotidiennes du personnel portuaire et signalés par des panneaux d’information. Le dispositif de biosurveillance « API PORT » va permettre de prélever sur les poils des abeilles des particules fines pour déterminer, après analyse, la présence de polluants dans l’air et leur impact sur la biodiversité environnante. Le projet se déroulera sur l’année 2025 et du miel « made in GPM-Guyane » sera récolté sur place. À Piran (Slovénie), des huîtres sentinelles connectées ont été mises en place pour assurer une surveillance en temps réel de la qualité de l’eau. En détectant les moindres variations dans le comportement des mollusques, la solution molluSCAN-eye permet de déceler les perturbations environnementales et de faire le point sur l’état de santé de la biodiversité aquatique.

Le port de Nantes-Saint-Nazaire (France) se positionne comme un acteur clé dans le secteur de l’éolien flottant avec le projet Eole. En réponse à l’évolution du gabarit des éoliennes pouvant désormais atteindre jusqu’à 270m de hauteur, ce dernier prévoit l’extension des infrastructures portuaires comprenant la création d’un quai de 780 m destiné à l’assemblage de turbines. Un projet, soutenu à hauteur de 190M€ par l’ADEME. En parallèle, la Pologne innove également en termes d’énergie renouvelable avec le lancement de la construction de son nouveau centre de formation. Son objectif est de reproduire des conditions de travail semblables à celles que l’on retrouve sur des sites offshore, ce qui permettra d’accroître la compétence et l’intérêt des travailleurs locaux et internationaux pour ce secteur de développement clé.

Le légendaire SS United States a quitté le port de Philadelphie (USA) mi-février, pour un long voyage qui l’amènera à être nettoyé puis coulé dans le golf du Mexique, devenant ainsi le plus important récif artificiel du monde. Le paquebot était notamment connu, à sa mise en service en 1952, pour avoir battu le record de vitesse de traversée entre Southampton (R.-U.) et New York (USA), réduisant le temps de trajet transatlantique à 3 jours et 10h. Il a transporté 4 présidents américains et de nombreuses célébrités. Il ne sera resté en service que 17 ans, suite à la baisse de fréquentation des transatlantiques dû à l’essor de l’aviation. Il a été l’objet de plusieurs rachats et projets de restauration avant d’être délaissé au Port de Philadelphie depuis 1996. Ses propriétaires actuels ont décidé de le léguer à la municipalité floridienne de Okaloosa pour qu’il devienne une attraction de plongée et un lieu de biodiversité. Les travaux de préparation pour son ultime fonction devraient prendre environ un an et le processus devrait coûter au total $10 millions.