Le 26 février 2025, l’Union européenne (UE) a présenté le pacte pour une industrie propre, un plan d’action destiné à soutenir la compétitivité des entreprises tout en accélérant la décarbonation. Il cible les industries à forte intensité énergétique et le secteur des technologies propres dans le but de réduire les coûts de l’énergie et stimuler la demande de produits respectueux de l’environnement. L’intention est aussi de mobiliser plus de €100Mrd pour la fabrication propre. Les mesures prévues comprennent la simplification de la réglementation, la création de mécanismes de financement, la mise en place d’initiatives d’économie circulaire et le développement de partenariats commerciaux à l’échelle mondiale. Le pacte met également l’accent sur le développement des compétences et la juste concurrence. Il garantit l’engagement de l’Europe à devenir une économie décarbonée d’ici à 2050 tout en renforçant le tissu industriel. Les ports européens, emmenés par les Ports de Rotterdam (Pays-Bas) et d’Anvers (Belgique), dans l’attente de davantage de mesures d’application concrètes, ont exprimé leur soutien à cet accord.

Grâce à l’anticipation du cyclone Garance qui a frappé la Réunion (France) ce jeudi 27 février avec des rafales pouvant atteindre jusqu’à 150km/h, le Port de la Réunion a été en mesure de se remettre en service quatre jours plus tard. Un retour à un mode de fonctionnement opérationnel quasi immédiat, rendu possible par l’application d’un plan de mise en sécurité organisé en 3 phases : préparation, gestion, évaluation et réparation, déclenché dès la phase de pré-alerte lancée par Météo France. Ainsi, les équipements et installations portuaires susceptibles de s’envoler ou de créer des dommages ont été sécurisés et les activités stoppées en amont de l’arrivée du cyclone afin de limiter les pertes et les risques pour les travailleurs. Un exemple de stratégie portuaire résiliente face à l’intensification des risques climatiques.

La révision de la loi japonaise sur les ports de 2022 autorise les autorités locales à louer à des entreprises privées des espaces portuaires verts. Les preneurs ont ainsi la possibilité de transformer ces espaces en lieux de vie attractifs tout en participant à l’entretien et à la gestion des installations grâce aux bénéfices réalisés. Plusieurs ports se sont déjà lancés dans différents projets : le Port de Kobe aménage un stade privé multifonctionnel tandis que le Port d’Osaka envisage d’aménager un terrain de camping accessible aux voitures volantes. En décembre dernier, le ministère japonais de l’Aménagement du territoire a réuni une dizaine d’autorités locales pour discuter de la revitalisation du secteur de Tennozu sur le waterfront de Shinagawa à Tokyo par la mise en place de nouveaux partenariats public-privé. Un projet d’aménagement de logements et d’ateliers d’artistes dans des conteneurs en bois a été mis en avant par une entreprise locale.

Depuis janvier 2024, Porto Itapoá (Brésil) a réutilisé plus d’1 million de litres d’eau dans le cadre de ses activités d’entreposage. Une démarche rendue réalisable grâce à l’installation d’un système de réutilisation des eaux usées installé lors des travaux d’agrandissement du terminal. Jusqu’à 10 m³ d’eau y sont traités chaque jour pour des fonctions essentielles telles que le nettoyage des installations, la gestion des déchets et le fonctionnement des installations sanitaires. Les actions menées par le port en matière de gestion de l’eau ne se limitent pas aux méthodes de réutilisation. La station de traitement des effluents du terminal valorise plus de 7 millions de litres d’eau résiduaire par an. Le système, mis en conformité en 2022 pour répondre aux nouvelles normes, peut aujourd’hui traiter jusqu’à 70 000 litres par jour et Porto Itapoá cherche maintenant à étendre l’utilisation de ces eaux à d’autres de ses activités.

Le groupe de travail Port-Ville, a été créé au sein du Conseil d’Administration pour la Promotion de la Communauté Portuaire de Barcelone (Espagne). Son objectif est de devenir un organe consultatif favorisant la coopération entre les institutions publiques et privées impliquées exerçant dans la zone portuaire. Il veillera également à l’intégration portuaire dans le paysage urbain, son développement durable, la préservation du patrimoine ainsi qu’à l’implémentation d’innovations tant sur au niveau de la ville que du port. Parallèlement, le Port Vell a inauguré le Quai des Pêcheurs. Un vaste projet de rénovation qui intègre notamment un nouveau marché aux poissons. Par la suite, les hangars existants seront équipés de panneaux solaires qui devraient permettre de générer près de 376 MWh par an. Un projet à plus de 20M€ qui renforce également la connexion entre La Barceloneta, quartier maritime historique, et Ciutat Vella, le cœur historique de la ville.