Le 8 avril dernier, le Port de Lisbonne (Portugal) a inauguré un site consacré aux fresques murales d’Almada Negreiros et à l’histoire des terminaux passagers d’Alcântara et de Rocha Conde d’Obidos. Le nouvel espace, aménagé dans la gare maritime d’Alcântara, est né d’un accord de coopération signé en 2024 entre l’autorité portuaire et l’Association pour le tourisme de Lisbonne. L’ouverture du centre au grand public aura nécessité un investissement de 3,5 millions d’euros. L’exposition retrace le processus de création artistique suivi par l’artiste tout en montrant le rôle joué par la structure au cours du XX^ème siècle. Les panneaux ont été restaurés avec le soutien du World Monuments Fund. Le ticket d’entrée est à 5€ et, pendant la période estivale, un restaurant permettra de profiter d’une vue unique sur le port.

L’OMI a adopté des mesures juridiques contraignantes, approuvées par le Comité de protection du milieu marin (MEPC), comprenant la réglementation des carburants utilisés par les navires et un mécanisme mondial de tarification des émissions. Inscrites dans le « Cadre de l’OMI afférent à la réduction à zéro des émissions nettes », ces mesures, qui devraient entrer en vigueur en 2027, seront obligatoires pour les grands navires océaniques d’une jauge supérieure à 5000 tonnes brutes. Les navires devront réduire l’intensité carbone de leurs carburants. Ceux dont les émissions dépasseront les seuils fixés devront acquérir des unités de correction pour compenser leurs émissions déficitaires, tandis que des récompenses financières sont promises aux navires qui utiliseront des technologies zéro émission. L’OMI évalue à 13 milliards d’euros les recettes annuelles qui seront générées par ces contributions. Ces sommes seront collectées par le « Fonds de l’OMI afférent à la réduction à zéro des émissions nettes » pour ensuite être réinvesties dans les carburants et technologies nécessaires à la transition verte du secteur, servir à récompenser les navires à faibles émissions et soutenir les pays en développement.

Du 14 au 18 mai, la Métropole bordelaise (France), en collaboration avec le port de Bordeaux, organisera la première édition de l’événement « Traverse ». Il s’agit d’un événement fluvial festif qui met à l’honneur les fleuves girondins à travers 4 grandes thématiques, le fleuve de demain, le fleuve des projets, le fleuve méconnu et le fleuve pratiqué. Ces dernières prendront vie par le biais de workshops, d’illuminations, d’expositions et de visites. L’objectif de l’initiative est de faire connaître les enjeux et intérêts de la Garonne et la Dordogne au grand public, tout en impulsant une réflexion sur la place du fleuve en milieu urbain.

Début avril, l’autorité portuaire de San Diego (Etats-Unis), la ville de Chula Vista et des représentants des organisations locales ont inauguré le parc Sweetwater. D’une surface de 15 hectares, c’est le plus grand parc du domaine portuaire. Situé à proximité d’un refuge de faune sauvage, il se veut le plus respectueux possible du milieu naturel alentour. Pour les résidents des communautés locales, c’est un tout nouvel accès au front de mer qui devient possible. L’agence de paysagisme KTUA a été mandatée pour le design de cet espace, et, dans une volonté de respecter au mieux le milieu naturel et les besoins de la communauté, a organisé un processus de consultations des communautés avoisinantes. Le coût de ce projet est d’un peu moins de $20m, notamment financé par le Service National des Parks et l’Etat de Californie. Il s’intègre dans le plan de développement de Chula Vista Bayfront porté par la ville et le port.

Le 11 avril, le Groupement Momentané d’Entreprises (GME) composé de Shiroten 10, de Restauración Forty Gestión et de Yansika Holding a obtenu la gestion du quai 12 par l’autorité portuaire d’Alicante (Espagne). Il s’agit de continuer la transformation de la zone Volvo en la dédiant à la revitalisation culturelle sur une superficie de 8 000 m². Le consortium d’entreprises l’a emporté avec le projet « Ocean Live » qui mise sur un design polyvalent et des matériaux recyclés. Le nouvel espace culturel, tourné vers la mer, promet des offres musicales, de loisirs et de gastronomies, et déjà une quarantaine d’évènements ont été planifiés.

Pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés en matière de gestion durable des fleuves et des océans, l’UE lance l’initiative « Pour une Europe bleue ». Les citoyens sont ainsi invités à signer une pétition pour inciter leur ville à prendre des mesures afin de préserver la santé de l’écosystème marin. Sont proposés 10 points d’action à mettre en application en les adaptant au contexte propre à chaque ville. Qu’il s’agisse de réduire les déchets, d’inscrire l’éducation à l’océan dans les programmes scolaires ou de s’engager auprès des citoyens, c’est à chacune des villes de choisir la solution qui lui convient le mieux. Les municipalités sont invitées à proposer de nouvelles idées d’actions et à les partager avec les membres de l’Union. Les initiatives entreprises seront évoquées à l’occasion des Journées européennes de la mer 2025 et de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3).