La New York City Economic Development Corporation (NYC EDC) et le Ministère des Transports américain (US DoT) viennent de publier leur plan d’action pour intégrer le transport fluvial et le transport maritime de courte distance aux réseaux logistiques de transport new-yorkais. Ce plan vise à réduire la congestion routière, à améliorer la qualité de l’air et à créer de nouveaux emplois. Le plan d’action prévoit aussi trois nouvelles lignes principales de service et 25 sites potentiels à développer pour mettre en valeur les voies navigables de la ville. Ce plan complète le rapport sur les opportunités de développement du bassin d’emploi publié en juin 2025. Le plan d’action fera partie des projets présentés lors de la prochaine Conférence mondiale de l’AIVP du 18 au 21 novembre 2025, à New York.

Le 31 octobre 2025, le ministre sud-africain des Travaux publics a lancé un programme pour le développement de nouveaux ports intermédiaires. Trois sites ont été retenus : Port Shepstone (KwaZulu-Natal), Port St Johns (Eastern Cape) et Port Nolloth (Northern Cape). L’objectif : favoriser le développement régional en réduisant les inégalités économiques et spatiales héritées de l’apartheid. Le programme suivra trois plans conçus sur mesure pour garantir l’intégration des nouveaux ports aux économies locales. L’initiative vise à soutenir la pêche, le tourisme et les petites entreprises et s’inscrit dans la stratégie de valorisation du littoral du pays, à l’instar de projets tels que le District Development Model et le Eastern Seaboard Development.

Construit en 1889, la même année que la tour Eiffel, le pont Colbert à Dieppe (France) est le dernier plus grand pont tournant d’Europe en fonction dans sa configuration d’origine. Voué à être remplacé par l’autorité portuaire, le pont a fait l’objet d’une campagne de mobilisation de la part des Dieppois et Dieppoises, attachés à un ouvrage historique, emblème de leur ville. Un combat entamé en 2009 qui trouve aujourd’hui une issue favorable. Classé monument historique depuis 2020, le pont, en rénovation depuis 2024, vient de retrouver son emplacement d’origine et devrait rouvrir à la circulation en janvier 2026. Le sauvetage et la reconnaissance du pont incarnent l’attachement des habitants des villes portuaires au patrimoine industriel et témoignent de l’importance de leur implication dans les projets d’aménagement.

L’Autorité portuaire de Rotterdam (Pays-Bas) a présenté sa « nouvelle Vision pour la nature 2025-2050 », élaborée avec le Centre Naturalis Biodiversité, qui définit une nouvelle approche de la gestion environnementale du port. Cette stratégie vise à concilier développement économique et restauration écologique, afin de faire du port un espace durable et intégré à son environnement naturel. Elle prévoit notamment la prise en compte des milieux vivants dans chaque projet d’aménagement, la préservation ou recréation d’habitats propices au développement des espèces locales et l’amélioration de la qualité des sols et des eaux. En s’appuyant sur la coopération entre institutions publiques, entreprises et acteurs scientifiques, le port entend renforcer l’écosystème du delta Rhin–Meuse.

L’Association portuaire finlandaise a publié sa feuille de route concernant la biodiversité dans les ports finlandais, afin de renforcer son expertise et de fixer des étapes et des objectifs concrets en la matière. La feuille de route se concentre sur les opérations de gestion portuaire et comprend les objectifs suivants : renforcer l’expertise d’ici 2026, réaliser une évaluation de référence d’ici 2027, élaborer une stratégie en matière de biodiversité et définir des objectifs d’ici 2028 pour mettre en œuvre de nouvelles mesures dès 2029. Les ports finlandais, notamment ceux d’Helsinki et de Turku, ont participé à son élaboration et l’ont conçue comme un outil stratégique pour la durabilité des ports.

Le 15 octobre, le gouverneur de Californie (États-Unis) a promulgué une loi pour la revitalisation du front de mer d’Oakland, révisant les conditions d’utilisation des baux publics détenus par le port d’Oakland. La loi, qui prendra effet dès janvier 2026, devrait réactiver les espaces commerciaux vacants et aménager de nouveaux équipements publics. En parallèle, le port pourrait également voir le début de la construction du terminal vraquier hors gabarit d’Oakland sur l’ancien quai de la base militaire. Prévu pour inclure un terminal charbonnier, le projet se heurte à une opposition juridique de la part de la ville et de militants locaux depuis 2015. Déboutée depuis, la ville pourrait devoir indemniser les investisseurs à hauteur de 230 millions de dollars.