“The PIER” (Port Innovation, Engagement, and Research) a ouvert ses portes le 25 novembre dernier. Implanté sur un secteur historique du port, cet espace de collaboration réunit grandes et petites entreprises, université et monde de la recherche autour des enjeux de la supply chain et de la logistique. Le Port d’Halifax en est l’un des membres fondateurs et Allan Gray, Président et CEO du Port, l’a présenté lors de nos AIVP Days à Bruxelles dont l’une des sessions étaient consacrée aux écosystèmes de l’innovation dans les villes portuaires.

Le nouveau terminal croisière de Port Louis pourra accueillir des navires de plus de 4000 passagers. Il a été conçu par Bermello, Ajamil et Partners pour devenir également un élément clé des “Salines”, un secteur du waterfront actuellement en plein redéveloppement. Il pourra accueillir de l’événementiel et une nouvelle promenade le connectera aux nouveaux aménagements ainsi qu’au centre-ville et aux quartiers historiques. Il devrait ouvrir ses portes au second semestre de 2022.

Des secteurs de l’économie bleue, comme celui de la croisière, fonctionnent parfois de manière isolée, sans générer une quantité massive d’emplois locaux. Ouvrir la coopération avec les acteurs locaux permet que le chiffre d’affaires génère des emplois non-délocalisables, dans les commerces ou dans les services : ainsi, la Chambre de commerce de Marseille (France) s’allie à Costa Croisières pour garantir au moins 40 emplois supplémentaires dans le secteur. Le Département des Bouches du Rhône s’est aussi associé à une initiative similaire, mettant en avant les « nouvelles filières vertes » liées à la mer, avec une centaine de métiers présentés aux jeunes. Le plan « Blue Growth » du port de Vigo (Espagne) est aussi un bon exemple, avec un accent fort sur la formation professionnelle : 2152 personnes ont déjà été formées à ce jour. L’université locale, la municipalité ou encore la junte de Galice sont des partenaires du port afin de mener à bien cette croissance bleue.