Deux initiatives récentes du Port de Québec (Canada) montrent sa capacité à mener vers une relation durable entre ville portuaire et responsabilité environnementale. L’autorité portuaire utilisera l’outil de notation des gaz à effet de serre de RightShip pour évaluer et gérer les émissions des navires dans ses eaux. L’initiative EcoCargo vise à favoriser la décarbonisation du transport maritime par une réduction des frais basée sur les données de RightShip. D’autre part, la nouvelle Oasis du Port de Québec, une zone de baignade portuaire, permettra d’établir un lien avec la population locale et de rendre le port accessible. Le bassin portuaire, situé au Bassin Louise, permettra à la communauté de pratiquer la pêche sur glace en hiver, la baignade en été, ainsi que d’autres activités récréatives. De plus, avec les ports de Montréal et de Trois-Rivières, une nouvelle vision portuaire régionale est en cours d’élaboration pour garantir des activités portuaires plus durables. Nous découvrirons ces initiatives lors du prochain événement spécial lié à la Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra le 25 juin 2022 à Matosinhos, au Portugal. Lors de cette session co-organisée par l’AIVP et l’OCDE, il sera question de l’économie bleue, de la transition énergétique et du rôle des ports dans le développement local et régional.

Lors du dernier salon nautique de Venise, les autorités portuaires ont réaffirmé leur attachement à l’histoire maritime. Dans le cadre du programme European Remember Project, les autorités portuaires ont montré leur projet de visite virtuelle du pavillon des navires afin de marquer l’inauguration du guide du musée d’histoire navale. A cette occasion, les autorités ont aussi pris soin de présenter une plateforme sur l’histoire de trois bâtiments navals en collaboration avec la Marine, la Fondation des Musées Civiques de Venise et le Musée de la Lagune Du Sud à Chioggia. Les visiteurs pourront découvrir le système portuaire, la construction des navires et le fonctionnement du port de Marghera.  

130 millions d’euros : c’est le montant important qui sera alloué sous la houlette de la fondation Valenciaport à la mise en oeuvre de plusieurs projets verts et innovants. C’est ainsi que seront lancés prochainement des sous-stations électriques pour le courant de quai et des projets-pilotes d’engins portuaires alimentés avec de l’hydrogène vert. Ces initiatives permettront d’améliorer la qualité de l’air pour les habitants du territoire valencien, en plus d’envoyer un signal positif aux investisseurs privés qui seraient soucieux de leur empreinte environnementale. Cette volonté de se mettre au service du territoire local est complétée par l’installation de bornes électriques pour recharger les voitures, vélos et trotinettes dans la zone de la Marina. Un tel dispositif prend vie à la suite d’un accord Ville-Port signé tout récemment.

Le projet REST-COAST, financé par l’UE cherche à montrer, entre autre, que les écosystèmes cotiers peuvent contribuer à nous protéger des effets du changement climatique. Trois solutions sont mise en avant :

Toutefois, d’après Jordi Vila, chef du département Environnement du Port de Barcelone, ces solutions basées sur la nature semblent insuffissante pour le moment. Les ports ont un rôle à jouer dans la restauration des environnements côtiers. Ainsi, ils envisagent l’installation de blocs ECOncrete ou de panneaux Ocean Ecostructures.

Le Port d’Anvers-Bruges (Belgique) et Plug Power Inc. ont convenu de construire une usine de production d’hydrogène vert d’une capacité de 35 tonnes par jour sur plus de 11 hectares de concession portuaire. Plug utilisera sa propre technologie d’électrolyse et de liquéfaction. L’usine produira chaque année jusqu’à 12 500 tonnes d’hydrogène vert liquide et gazeux à destination du marché européen.

En Écosse (RU), le Council du West Dunbartonshire, situé dans la périphérie de Glasgow, a donné son feu vert à Peel NRE pour la construction d’une unité de production d’hydrogène d’un coût de 20 millions de livres sterling. L’installation de 13 500 tonnes produira de l’hydrogène à partir de déchets plastiques non-recyclable destinés à l’enfouissement, à l’incinération ou à l’exportation. Le plastique transformé en hydrogène facilitera la création de l’infrastructure nécessaire à la fabrication de véhicules à hydrogène et de stations de ravitaillement.