Le Maiden, un voilier de course au large à l’équipage entièrement féminin visitera Saint John du 3 au 13 août 2022. Leur mission consiste à lever des fonds dans les communautés où ils font escales pour permettre aux jeunes filles d’accéder à l’éducation. Parrainé par le leader mondial de la logistique, DP World, le Maiden a quitté Dubaï en janvier pour un voyage de 3 ans. Le navire fera escale à Pugsley Slip, dans le centre de Saint John, près du village de conteneurs. Le public aura l’occasion d’y rencontrer l’équipage et d’assister à divers événements en lien avec la place des femmes dans les sciences. Un dîner de collecte de fond au Terminal croisière Marco Polo le 9 août.

Entre 5 et 20 km² : c’est la surface nécessaire pour la construction et l’entretien d’une éolienne offshore de dernière génération. Les ports doivent faire face à cette exigence spatiale mais aussi penser à la chaine des pièces détachées. C’est pourquoi GeelongPort (Australie) porte un projet consacrant 25 hectares au stockage et à la préparation des composants d’éoliennes. Au moins un quai devra être dédié à ce type de trafic. Le but est de devenir un hub d’acheminement pour tout l’Etat de Victoria. Même sujet à Rhodes Island (Etats-Unis), où un quai a été renforcé et allongé de 70m. En termes de surface, 13 hectares ont été réservés pour le stockage et le préacheminement. Les bases-arrière de l’éolien offshore seront donc, avant tout, des ports qui ont du foncier à disposition.

Dans sa déclaration publiée lors de la Conférence des Nations Unies sur les Océans, la FAO dresse un constat accablant. Plus de 31% des réserves halieutiques mondiales sont mal gérées ou surexploitées. Les perspectives en faveur d’une pêche océanique durable sont actuellement mal en point. La FAO pousse à développer l’aquaculture, principal potentiel d’ici 2050 pour nourrir la planète. Mais il faut durabiliser l’élevage des poissons, notamment leur alimentation. Les saumons par exemple, espèce populaire auprès des consommateurs, sont nourris avec des poissons juvéniles ou d’autres espèces moins demandées. Au Zhejiang (Chine), les expérimentations se multiplient avec des aliments composites, mi-soja mi-abats (parties impropres à la consommation). Cela permettra d’éviter une aberration : pêcher des poissons pour nourrir d’autres poissons. Mais les aliments composites permettent aussi de réduire les coûts de l’aquaculture : de 1500 $, la tonne d’aliments pourrait passer à 150 $.

La semaine dernière, le conseil municipal de Mukilteo et la commission d’aménagement et d’urbanisme du Port d’Everett ont approuvé à l’unanimité le plan de renouvellement urbain du front de mer. Le projet a pour objectif de rendre ce territoire plus accessible aux piétons, de créer un haut lieu d’éducation à l’environnement et à la culture Snohomish et de redonner aux habitants un accès facile à la mer. Ainsi, le front de mer deviendra un carrefour d’importance régionale et un symbole de la coopération entre la ville et le port.

Busan est l’une des dernières villes candidates encore en lice pour l’exposition universelle de 2030. A un an du choix final, la métropole fait bonne figure par rapport à ses concurrentes (Rome, Riyadh, Odessa et Moscou) même si elle n’a jamais accueilli d’évènements de telle ampleur. La ville portuaire compte se distinguer des autres parce qu’elle est un hub d’innovation environnementale, un symbole de la reconstruction de la Corée ainsi qu’un modèle de croissance et de démocratie pour les pays en voie de développement.