La Métropole Rouen Normandie (France) et Ecocéan, qui a déjà équipé plusieurs ports européens, travaillent à la mise en place de nurseries artificielles dans le port de Rouen. L’objectif est de réhabiliter l’écosystème et les fonctions écologiques du bassin du port de plaisance. L’artificialisation du port de plaisance a entraîné la disparition des espèces autochtones (anguilles, truites, brochets, etc.) et, dans cet écosystème dégradé, il n’existe pratiquement plus de végétation ou d’abri où les alevins puissent se réfugier face aux prédateurs. Ce projet de 20.000€ sera suivi sur plusieurs années afin de mesurer la capacité des « Biohuts » à restaurer l’écosystème.   

Aujourd’hui, 20% des projets d’hydrogène vert dans le monde sont situés en Espagne. L’énergéticien CEPSA exportera ce carburant alternatif depuis le port d’Algeciras (Espagne) vers le port de Rotterdam (Pays-Bas). En complément, le gouvernement espagnol et la junte andalouse ont conclu avec CEPSA un investissement de 3Mrd d’€. Ainsi émergera une « vallée de l’hydrogène », où électricité solaire et éolienne alimenteront 2 sites d’électrolyseurs d’1GW chacun, situés près des villes portuaires de Huelva et Cadix. Une même ambition : que l’hydrogène vert coule à flots !

Depuis 2021, suite à une décision prise pour protéger Venise et sa lagune, les gros navires de croisière ne sont plus autorisés à emprunter le canal de la Giudecca. Cette même année, le gouvernement italien a aussi réuni une commission chargée d’inventer un nouveau modèle de croisières durables. En un an, des postes à quai adaptés aux gros paquebots ont pu être créés à Porto Marghera (encourageant le développement de zones de fret à usage mixte), tandis que les navires plus petits ont été redirigés vers le port voisin de Chioggia. Le projet « CHANNELING the Green deal for Venice » améliorera la navigabilité et la sécurité le long du chenal d’entrée du port tout en minimisant l’impact sur l’environnement. Venise et Chioggia doivent pouvoir accueillir 1 million de passagers d’ici 2027, dont 90% en tête de ligne.

La 15e Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) se tiendra à Montréal du 7 au 19 décembre 2022. Un événement important pour les villes portuaires puisque les débats porteront sur le respect des normes encadrant le rejet des eaux de lavage des scrubbers et leur impact sur le milieu marin. La Ville de Montréal (Canada) et la fondation « Espace pour la vie » saluent cette grande manifestation et rappellent leur engagement pour la protection de la nature en annonçant la création du Fonds pour les espèces en péril. Un outil destiné à soutenir sur le long terme les efforts de préservation et de recherche engagés par les musées « Espace pour la vie » de Montréal avec la participation des collectivités.

Un concours international d’architecture avait été lancé, dans la tradition finnoise de confronter les idées en toute transparence. C’est la proposition des cabinets White Arkitekter et K2S Architects qui l’a emportée. Elle contient l’idée d’un waterfront « durable » mettant en valeur l’écosystème du littoral et des bassins portuaires. Elle fait aussi place à la culture, alors qu’un musée consacré à l’architecture et au design sera construit à Makasiiniranta. Enfin, ce projet sauvegardera le patrimoine historique, tel que l’ancien marché couvert ou le terminal à passagers d’Olympia, reliquat des jeux olympiques d’été de 1952 d’Helsinki.