Les trois ports canadiens du Saint-Laurent s’unissent pour lancer un concours intitulé “Défi d’innovation 2023”. Cet appel à candidatures vise à mobiliser les startups pouvant apporter des solutions en matière de suivi de la qualité de l’eau. Les technologies ciblées doivent intégrer un système de collecte de données via des capteurs, un tableau de bord pouvant fournir des notifications en temps réel, la mesure des tendances historiques à partir d’une période déterminée, ainsi que des outils prédictifs. La phase finale de sélection est prévue en septembre et les entreprises ont jusqu’au 30 juin pour postuler. Les start-ups retenues travailleront avec les autorités portuaires à l’adaptation de leur solution aux besoins de l’industrie.

L’administration générale des ports d’Argentine, qui est en charge du port de Buenos Aires, unique port fédéral, a pris deux mesures importantes ces derniers jours. Un décret a été officialisé pour protéger les conditions de travail et le statut des salariés portuaires malgré les projets de modernisation des infrastructures. L’objectif est de concilier le bien être des travailleurs et le « Port du futur ». En complément, la direction a signé un partenariat avec l’institut national de formation portuaire, ainsi qu’avec l’un des principaux syndicats du secteur. De nouveaux cycles de renforcement des compétences seront ouverts aux grutiers, conducteurs de cavaliers ou de RTG, et autres agents de manutention à quai.

Chaque année, on retrouve plus de 200 tonnes de déchets plastiques dans le fleuve Tamise, qui traverse Londres (Royaume-Uni). C’est pourquoi l’autorité portuaire a initié une nouvelle collaboration avec les entreprises de traitement des eaux usées, sous le patronage de l’agence environnementale britannique. La première étape sera une étude de faisabilité pour mieux filtrer les plastiques ménagers (par exemple, les lingettes humides…) dans les stations de recyclage des eaux. Il est également prévu de sensibiliser les agriculteurs, les sociétés d’autoroutes et les collectivités locales. Les déchets plus difficiles comme les médicaments doivent faire l’objet de mesures spécifiques

Dans le cadre d’une vaste initiative visant à accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable des Nations Unies sur la protection des environnements marins et de la biodiversité terrestre, la Ville du Cap (Afrique du Sud) va investir 15,5 millions de dollars dans la résilience côtière. Parmi les projets ainsi financés : la mise à niveau de l’enceinte de la plage de Seaforth, la modernisation du front de mer de Muizenberg, la réhabilitation du cordon dunaire, ainsi que le réaménagement de la digue Strand le long de Beach Road afin de protéger les communautés et les infrastructures contre les ondes de tempêtes et l’élévation du niveau de la mer. Outre le renforcement de sa résilience face au changement climatique, la plus vieille ville d’Afrique du Sud, dont le littoral s’étend sur 307 km, va également investir dans la restauration des écosystèmes terrestres et la construction de lieux dédiés à la sensibilisation des populations.

Les Ports d’Auckland (Nouvelle Zélande) et Carthagène (Espagne) mettent en œuvre des projets de restauration écologique de leur domaine portuaire. À Auckland, l’objectif est de restaurer la végétation indigène en créant sur le secteur de Mahanihani (South Head) un corridor vert qui mettra en valeur le territoire et ses sites historiques. Le projet, qui prévoit l’aménagement de sentiers de randonnée, devrait permettre à long terme de soutenir les objectifs de réduction des émissions de carbone du port. À Carthagène, c’est par l’éradication des espèces invasives et la création d’une zone de bush que l’autorité portuaire entend restaurer l’environnement du phare de Cabo de Palos. Le secteur ainsi renaturalisé servira de source de nourriture et de refuge pour la faune locale ; il favorisera la régénération des zones environnantes et renforcera la résilience climatique.