Le Port de Sept-Îles (Canada) a lancé son Programme bleu 5 étoiles pour encourager la performance environnementale des navires de commerce. Le programme offre des réductions sur les droits de port aux armateurs qui mettent en œuvre des mesures pour réduire leur empreinte environnementale. Les navires sont évalués selon un système de critères à trois niveaux basés sur l’obtention de certifications et l’investissement dans des technologies permettant de réduire les émissions atmosphériques et de limiter les bruits sous-marins. Le crédit de performance environnementale s’applique directement sur les droits de port qui peuvent être réduits jusqu’à 30 %. Le crédit accordé dépend du niveau de certification atteint dans un programme mis en place ou une technologie installée.

Le 6 février dernier, l’architecte David Chipperfield et des investisseurs privés ont dévoilé leur projet pour le port de Malaga (Espagne). Cet ambitieux programme, développé selon une approche durable des dimensions urbaine, sociale et environnementale, prévoit la création de places publiques, de jardins et de zones piétonnes, ainsi que l’aménagement d’une promenade sur deux niveaux faisant écho à l’architecture andalouse dans une volonté d’intégration ville-port. Le projet comprend la construction d’une tour de 144 m de hauteur abritant un hôtel et appelée à devenir un bâtiment emblématique du waterfront. La priorité est donnée aux espaces verts, à la ventilation naturelle et à l’accessibilité du public dans un aménagement paysager invitant à la promenade et aux interactions sociales. Le projet, qui sera présenté dans sa conception finale en mars prochain, devra être validé par le gouvernement. Il s’inscrit dans une vaste opération d’aménagement sur 4 ans destinée à l’amélioration de l’interface ville-port, pour un investissement total de 100 millions d’euros de la part de l’autorité portuaire.

Suite à un rejet par le Conseil d’Etat de l’appel en cassation contre le projet, les travaux peuvent démarrer sur le projet surnommé « la chatière » au port du Havre (France). Il s’agit de la création d’un chenal de 1,8 km de long et de 100 m de large, protégé par une digue, qui reliera le terminal à conteneurs Port 2000 au bassin de la Seine. Il vise à favoriser l’accès des navires fluviaux aux terminaux maritimes afin de valoriser le report modal vers le transport par voie fluviale. Il s’agit d’un investissement estimé de 197 M€ financé par la Région Normandie, l’Etat français, l’UE et HAROPA PORT. Ce sont les travaux préliminaires, notamment de sécurisation vis-à-vis de potentiel engins explosifs issus de la Seconde Guerre Mondiale qui viennent d’être lancés pour une durée de 6 mois environ.

Dans un effort en lien avec les autorités nationales, le port de Dakar (Sénégal) s’engage dans une démarche de meilleur maillage portuaire du territoire sénégalais afin de faciliter le développement du pays. À la suite de travaux réalisés en lien avec les autorités nationales, les différentes autorités portuaires sénégalaises souhaitent s’aligner pour promouvoir la juste place de chacun, par la création de pôles portuaires territoriaux. Il s’agit notamment de créer une plus grande complémentarité entre les différents ports et un transfert de connaissances depuis le port de Dakar (notamment en termes de financement d’investissements). Un des buts recherchés est notamment de limiter les accidents sur les routes en reportant une partie du trafic par voie maritime.

Le projet de réaménagement du front de mer de Boston (USA) se concentre sur la révision des Zones Portuaires Désignées, établies en 1978 pour protéger les activités maritimes essentielles. Le rapport des partenaires du waterfront de Boston propose une réévaluation complète des réglementations actuelles afin d’adapter ces zones aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux contemporains. Parmi les recommandations, figurent l’intégration d’infrastructures écologiques, l’électrification des installations, et le développement de programmes de formation pour les communautés locales, afin de renforcer leur inclusion dans les industries maritimes. L’objectif est d’assurer une utilisation durable du littoral tout en garantissant des retombées économiques et environnementales positives pour les populations locales.