Point de départ des soldats lors de la Seconde guerre mondiale les quais de Walsh Bay et leurs entrepôts pour la laine avaient déjà été largement reconvertis pour accueillir des logements, un hôtel et des activités culturelles. Le quai 2/3 était le dernier en attente d’aménagement. Des compagnies théâtrales et l’Australian Chamber Orchestra y sont désormais installés parachevant ainsi le Walsh Bay Arts Precinct sur ce secteur historique du waterfront de Sydney.

Les quatre projets ont été sélectionnés suite à la consultation de la population. L’objectif est de développer des équipements culturels et récréatifs sur le site de Makasiiniranta, dernière zone occupée par l’ancien port. Un musée de l’architecture et du design est notamment annoncé. Les 4 finalistes ont désormais jusqu’à fin juin pour affiner leurs projets. Ils seront alors à nouveau soumis aux citoyens.

Le Port de la Nouvelle-Galles du Sud (Sydney, Australia) a dévoilé son projet d’installation d’un système d’alimentation électrique à quai 100 % certifié énergies renouvelables. Il s’agira de la 1^ère mondiale pour un port de vrac sec et de la 1^ère dans l’hémisphère sud pour les navires de croisière.

De l’autre côté de l’Océan Pacifique, le port de San Diego (Californie, Etats-Unis) double sa capacité d’alimentation à quai pour les navires de croisières.

Enfin, en Europe, le port de Bilbao (Espagne) cherche à atteindre une capacité d’alimentation à quai de 30MW d’ici 2025 et investi 51,8 millions d’€ pour y parvenir.

Grâce au support financier du gouvernement du Québec et du Port de Sept-Îles (respectivement près de 2M$ et 2,5 M$), le projet pilote « Enviro-Actions » est lancé. L’Institut nordique de recherche en environnement et en santé du travail (INREST), dirigeant l’observatoire de veille environnementale de la baie de Sept-Îles depuis 2013 est derrière cette initiative. Cette dernière vise à implanter un système proactif de gestion environnementale à travers un contrôle de la qualité de l’eau, de l’air et du bruit sous-marin. Le but est de permettre aux dirigeants de zones portuaires une prise de décision rapide pour éviter des seuils critiques de contamination.

Les pays africains investissent de plus en plus dans les conteneurs réfrigérés (reefers). Dès 2014, Tanger Medhub (Maroc) commence à s’imposer comme centre logistique de la chaîne du froid. En 2020, Djibouti (Somalie) reçoit son premier reefer en provenance d’Europe. Le port donne l’exemple en signant un accord avec les Pays-Bas pour exporter des fruits et minimiser les risques de retard ou de rejet des marchandises. En 2021, Maersk augmente sa capacité de stockage de conteneurs réfrigérés dans le port de Durban (Afrique du Sud).

La baisse du prix des panneaux solaires, qui procurent entre 30 et 60% de l’électricité nécessaire au fonctionnement des conteneurs réfrigérés, est un facteur facilitant le développement de la chaîne logistique du froid dans les ports africains.