Défi(s)

Recommandation(s)

Adapter les équipements ou créer des aménagements pour protéger les écosystèmes des nuisances issues de l’activité industrialo-portuaire

Les infrastructures et les activités portuaires peuvent créer des dommages irréversibles sur les fonds marins et participer à la disparition de la faune et de la flore qui y étaient présentes. La prise en compte de cette empreinte environnementale et une réflexion portant sur le génie écologique et l’éco-conception des infrastructures portuaires pourront permettre d’assurer le retour et la préservation de cette biodiversité.

Bonne pratique

Le port de Huelva et ses 1700 ha, est situé dans l’estuaire des fleuves Odiel et Tinto. L’estuaire est une zone d’importance écologique internationale et différents secteurs des 12000 ha de marais sont classés en parc naturel, réserve de la biosphère, ou en zones Natura 2000. En 2006 le Port de Huelva a engagé sur 4 km de la rive gauche de l’Odiel un programme de restauration écologique d’une zone de dunes, de marais, et de plages très dégradées et contaminées par l’activité portuaire et par une activité industrielle également très prégnante. Trois ans après, l’utilisation du génie écologique (réimplantation de la Spartina Maritima) a permis de réduire la présence des espèces invasives, et le développement de la végétation et de la biodiversité (macro invertébrés, poissons et oiseaux). Le programme comporte également la restauration d’1 km de berges sur cette même rive de l’Odiel et sa transformation en promenade piétonne. Sur cette promenade sont également installés des panneaux d’explication sur l’environnement et sur le programme de restauration écologique qui a été mis en œuvre. Le bénéfice écologique de ce programme est ainsi complété par une valorisation de l’image du port auprès des citoyens.

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