Caya HEIN, chef de projet – Transition énergétique et Agenda 2030, a participé à la conférence Climate Chance Europe Afrique qui s’est tenue à Marseille (France) les 31 mars et 1er avril. Lors de la deuxième journée de la conférence, Caya Hein a animé la session intitulée « Ports et infrastructures maritimes : comment s’adapter ? ». La session réunissait François Commheines, maire de Sète (France) ; Jean-Charles Lardic, expert AFNOR sur les villes et territoires intelligents et durables ; Lennart Kinau, responsable stratégie et communication à l’Autorité portuaire de Hambourg (Allemagne) ; Sarah Amri, directrice financière du Grand Port Maritime de Marseille-Fos (France) ; et Emmanuel Delachambre, vice-président chargé des terminaux chez CMA CGM.
Pour lancer la session, elle a présenté l’importance de l’adaptation au changement climatique et de la résilience dans le contexte de l’Agenda 2030 de l’AIVP et de ses travaux, notamment le projet SAFARI financé par l’Union européenne et la participation de l’AIVP à la Coalition pour la résilience côtière et la montée des océans qui sera lancée lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur les océans. Elle a également souligné les différentes manières dont les ports, les villes portuaires et leur arrière-pays seront touchés par le changement climatique à +4 °C et les meilleures pratiques des ports du monde entier pour accroître leur résilience.
Au cours de la partie principale de la session, Caya Hein a animé la discussion entre les différents intervenants. En réponse à ses questions, les participants à l’atelier ont d’abord présenté les solutions proposées par leurs différentes organisations pour faire face aux impacts du changement climatique, déjà fortement visible, soit de façon continue, soit lors d’événements météorologiques extrêmes. Ils ont également présenté les bonnes pratiques en matière de résilience mises en place pour faire face au scénario +4 degrés, qui a été au cœur des discussions tout au long de la conférence. Ils ont souligné à travers leurs échanges que la résilience ne se limitait pas uniquement à la prise en compte des événements climatiques extrêmes, mais nécessitait également une capacité d’adaptation aux nouvelles contraintes économiques, environnementales et sociétales. Les intervenants ont également insisté sur l’importance d’anticiper les réglementations et les normes qui n’existent pas encore. M. Lardic a conclu en faveur d’une vision prospective de la responsabilité sociale des ports et des villes portuaires. Cette proposition, qu’il entend défendre au sein du comité ISO chargé de l’élaboration de la norme, a été adoptée à l’unanimité par un vote à main levée des quelque cinquante participants à l’atelier.