L’AIVP était présente à la 4e édition des rencontres de la coopération des agences d’urbanisme de la vallée de la Seine. Une journée d’échanges organisée pour prendre la mesure de l’essor du tourisme fluvial et maritime et comprendre le rôle que peuvent jouer les territoires.

Il s’agissait pour les agences en question (APUR, AUCAME, AURBSE, AURH et IAU IDF) de présenter leur travaux communs, à savoir l’étude sur le tourisme fluvial et maritime dans la Vallée de la Seine, ainsi que l’énorme travail de mise à disposition des données au travers de cartographies interactives, très faciles d’accès et simples à utiliser.

Le sujet du tourisme fluvial dans la Vallée de la Seine, bien qu’anecdotique tant au regard du nombre d’escales que des retombées économiques minces sur le territoire, n’en demeure pas moins un sujet polémique où sans dialogue, point de salut. En effet, cette journée de débat n’a pas manqué de souligner les tensions autour de la pollution des navires, de la gestion des déchets, de la logistique du transfert des flux de personnes, de l’acceptabilité sociale, ou encore du manque de retombées économiques directes pour le territoire (pas de nuitées, et pas de restauration). Ceci dit, l’ensemble des acteurs se sont rencontrés et ont pu discuter des enjeux et défis à relever ainsi que des solutions déjà enclenchées, pour faire de ce tourisme de niche, un véritable marché économique, vert et vertueux, et profitable à tous.

Comme l’a souligné le directeur de l’AUCAME, Patrice DUNY, pour que la croisière se développe en harmonie avec le territoire qui l’accueille, il faut réunir 3 conditions de coordination ville-port :

  • Fluidité ;
  • Beauté : à l’interface entre la ville et le port, les espaces ne doivent pas simplement être fonctionnels mais esthétiques;
  • Acceptabilité.

L’AIVP partage tout à fait cette analyse.