Denis Davoult, en charge des affaires urbaines à l’AIVP, s’est rendu à Saint-Malo (France) le 10 septembre 2019. Il y a rencontré deux membres de l’AIVP : l’Union Maritime et Portuaire et la Chambre de Commerce et d’Industrie – CCI Ille et Vilaine, concessionnaire du Port de Saint-Malo. Petit tour d’horizon des problématiques rencontrées sur place.
Le port de Saint-Malo, organisé en 2 zones (l’avant-port et les bassins intérieurs), poursuit plusieurs activités: ferries pour l’Angleterre (500 000 passagers) et les Iles Anglo-Normandes (500 000 passagers), croisières, trafic de marchandises, réparation navale, pêche, et plaisance.
Le Port de commerce de Saint-Malo, dont la CCI est gestionnaire, est propriété de la Région Bretagne (également membre de l’AIVP), et le renouvellement de sa concession est en cours. Dans cette perspective, trois grandes orientations sont fixées dans l’appel d’offres lancé par la Région Bretagne:
- l’efficacité économique
- l’intégration environnementale
- et la relation Ville Port.
Des priorités que l’on retrouve évidemment dans l’Agenda AIVP 2030.
Myriam Masson, Responsable communication à la CCI, a mis en avant auprès de Denis DAVOULT des préoccupations d’intégration sociétale. Des visites du port et des expositions sont déjà organisées et la CCI souhaite aller au-delà en réfléchissant à un projet de Port center. A l’issue de la présentation du Port Center network par le représentant de l’AIVP, il a été suggéré, dans une démarche de benchmark, de contacter trois Port Centers: Le Havre, Lorient et Dunkerque. L’AIVP pourrait également accompagner la CCI dans la mise en œuvre du projet comme elle a déjà pu le faire pour d’autres membres.
Pour Jean-Luc Winter, Président Union Maritime et Portuaire, Saint-Malo est un “laboratoire de tous les problèmes qui sont à traiter à l’interface Ville Port“. Il insiste sur la nécessité d’une co-construction, pour développer l’activité économique du port dont le trafic a diminué ces dernières années. Un message porté depuis de longues années par l’AIVP. Le potentiel d’activités du port est, selon M. Winter, réel et sous-exploité. Plusieurs pistes sont à l’étude: augmenter le nombre de traversées de ferries, repositionner le port par rapport à son hinterland régional, redéfinir la stratégie “croisière” via une offre touristique et marketing recentrée sur le territoire, 80% des passagers allant visiter le Mont Saint-Michel.
A l’issue de cette rencontre, l’Union Maritime de Saint-Malo a ratifié l’Agenda AIVP 2030, devenant ainsi le 51ème signataire !