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Les solutions basées sur la nature permettront-elles de protéger nos côtes ?
Le projet REST-COAST, financé par l’UE cherche à montrer, entre autre, que les écosystèmes cotiers peuvent contribuer à nous protéger des effets du changement climatique. Trois solutions sont mise en avant : • Aménager des dunes ou de la végétation sur la plage. • Végétaliser les portions de plage immergées avec des plantes locales • Reconnecter la côte et la rivière en supprimant les barrières existantes pour ramener les sédiments sur la côte. Toutefois, d’après Jordi Vila, chef du département Environnement du Port de Barcelone, ces solutions basées sur la nature semblent insuffissante pour le moment. Les ports ont un rôle à jouer dans la restauration des environnements côtiers. Ainsi, ils envisagent l'installation de blocs ECOncrete ou de panneaux Ocean Ecostructures.
Création d’usines d’hydrogène vert en Europe
Le Port d’Anvers-Bruges (Belgique) et Plug Power Inc. ont convenu de construire une usine de production d’hydrogène vert d’une capacité de 35 tonnes par jour sur plus de 11 hectares de concession portuaire. Plug utilisera sa propre technologie d’électrolyse et de liquéfaction. L’usine produira chaque année jusqu’à 12 500 tonnes d’hydrogène vert liquide et gazeux à destination du marché européen.
Le Port de Barcelone (Espagne) à la pointe de l’innovation bleue
Les villes portuaires jouent un rôle de premier plan dans l’économie bleue et sont, de ce fait, en excellente position pour en assumer le leadership. C’est le cas de Barcelone où l’autorité portuaire vient de lancer un plan Innovation comportant trois objectifs
Un biocarburant vraiment « bio » : le pari d’un industriel d’Amsterdam (Pays-Bas)
Une des critiques récurrentes à l’encontre des biocarburants, que l’on doit parfois appeler plutôt « agro » carburants, est qu’ils sont produits à partir d’huiles ou de céréales qui auraient pu être cultivées pour l’alimentation humaine. Alors que des centaines de millions de personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition, cette critique est entendable. C’est pourquoi l’usine « Argent Energy » implantée sur le port d’Amsterdam (Pays-Bas) produira bientôt 540 000 tonnes de biocarburant chaque année, à partir d’huiles végétales usagées et de résidus de matières grasses alimentaires. La récupération de ces substances désignées comme « déchets » suppose une logistique importante, raison pour laquelle l’usine est située sur le port et dispose d’une jetée ainsi que de deux quais.
Le port de Riga (Lettonie) lance un nouveau terminal RoPax à l’horizon 2025
Le 27 mars 2022, le port de Riga a annoncé la construction du terminal Riga RoPax Terminal. Conçu avec l’aide de SIA Metrum et de R-Konsult OU et le soutien de la Ville de Riga, du ministère des Transports et de l’Economie, le projet RoPax est construit sur deux volets distincts mais complémentaires. Le nouveau terminal accueillera de nombreuses infrastructrures (centre commercial, espaces de restaurations et créatifs) et rendra public l’accès au front de mer. Il comprendra aussi les infrastructures nécessaires au roll-on roll-off. Ce projet améliorera la compétitivité du port et de Riga toute entière, dont l’ambition est de devenir une métropole majeure dans l’espace nordique.
La Banque mondiale alloue 350 millions de dollars au Maroc pour soutenir l’économie bleue
Le programme de développement de l’économie bleue du gouvernement marocain vise à stimuler la création d’emplois et la croissance économique, tout en favorisant l’utilisation durable et résiliente des ressources naturelles ainsi que la sécurité alimentaire. La Banque mondiale a approuvé un prêt de 350 millions de dollars en vue de développer des cadres institutionnels, améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et renforcer certains secteurs pour une économie bleue résiliente aux changements climatiques dans les zones côtières. Le projet comporte un autre volet portant sur le tourisme et l’aquaculture durables, ainsi que sur la formation professionnelle dédiée à la gestion de l’économie bleue.
New Bedford (Massachusetts, Etats-Unis) : Le nettoyage du port est presque terminé
Après environ 30 ans et $1 milliard de dépense, le nettoyage du port de New Bedford touche à sa fin selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA). Le site avait été pollué par des polychlorobiphényles (PCB) et des métaux lourds associés à la production de deux entreprises fabriquant des composants électroniques entre les années 1930 et 1978. Les PCB ont été interdit en 1978 aux USA du fait de leur dangerosité pour la santé (cancérigène, perturbateur endocrinien…). Plus de 100 000 personnes vivant dans un rayon de 3 miles autour du site ont été affectés par cette pollution à travers l’activité de pêche, essentielle à l’économie du port.
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New York, USA
La Conférence Mondiale Villes & Ports 2025 de l’AIVP se tiendra à New York ! […]
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